jeudi 28 mai 2020

Le journal de Charlotte (10)



Je mange le riz et le poisson sans problème, c’est délicieux, les épinards c’est autre chose. Je joue avec ce légume qui ne m’attire absolument pas. Philippe me signale que tant que je n’aurais pas fini mon assiette, je ne sortirai pas de table. Je boude et reste campée sur ma position, je ne mangerais pas les épinards.

- Je ne suis pas un ruminant pour manger ça !
- Charlotte, ça fait 10 minutes que tu tournes autour, je te préviens que si dans 5 minutes tu en es toujours au même point, je te donne à manger moi-même !
- Non ! J’ai dit que je ne les mangerai pas !
- Tu vas me faire perdre patience !
- M’en fous !

Il se lève brusquement de sa chaise, s’approche très, trop près de moi et se saisit de ma fourchette qu’il met directement dans ma bouche. Je me demande encore pourquoi j’ai fait ça, j’ai recraché ce que j’avais dans celle-ci.

- Là, ç’en est trop, Charlotte !

Il me soulève, me coince sous son bras, se saisit de la spatule qui est juste à côté et me déculotte en un geste. Mes fesses, mes cuisses ne sont pas épargnées. Je me prends la raclée du siècle. Il me tient fermement, je ne peux pas m’échapper. J’essaie tant bien que mal d’éviter la spatule mais c’est impossible, mes fesses me brûlent, elles doivent être cramoisies. Je pleure, je crie, je supplie mais rien n’y fait, Philippe me punit bien plus que les autres fois. Quand il me lâche, je m’écroule au sol en me tenant les fesses. Je pleure à chaudes larmes et renifle comme une gamine. Philippe me remet sur ma chaise, cul nu et m’oblige à finir mon assiette, puis il m’envoie au coin pendant une heure. Je découvre mes fesses quand je suis autorisée à sortir du coin, je suis montée 4 à 4 dans ma chambre pour les voir dans le miroir.

Lorsque je redescends timidement, Philippe m’attend dans le canapé. Apparemment, il faut que l’on discute.

- Charlotte, cela n’a pas été un plaisir de te punir ainsi mais je le devais.
- Oui Monsieur, je m’excuse pour mon comportement. Dis-je avec une petite voix et la tête baissée.
- Regarde-moi quand je te parle, Charlotte. (Je lève les yeux.) J’espère que c’est la seule et unique fois que je devrais être aussi sévère que cela. Ensuite j’aimerais que tu manges ce que je te donne, je ne cuisine pas du poison et j’estime que je me débrouille pas mal.
- Oui Monsieur.
- Charlotte, je ne veux plus te fesser pour te punir du week-end. J’aimerais partager autre chose avec toi, être complice avec toi. J’aimerais ne pas toujours être obligé d’utiliser la manière forte pour te faire obéir.
- Oui Monsieur.

Je fixe Philippe avec les yeux remplis de larmes. Il me tend les bras, je m’y blottis. Il a des gestes tendres, des caresses sur la tête, les joues. En une fraction de seconde, Philippe passe du dominant strict et sévère au dominant doux et tendre. Il m’embrasse dans le cou, sur les joues et nous finissons par nous embrasser tendrement. Je me love contre son torse et m’installe sur ses genoux. Ses mains parcourent mon corps délicatement, elles partent de mes joues, descendent sur mon cou puis ma poitrine. Elles y restent un moment, nous avons repris nos baisers, ses mains finissent leur course sur le haut de mes cuisses. Je commence à haleter, c’est le moment que Philippe choisit pour interrompre ce câlin.

- Pas de sexe, ma chipie, ce week-end.

Je suis déçue mais je ne proteste pas. Je lui fais un dernier baiser et pose ma tête sur son torse, son cœur bat fort, j’aime ce bruit.

- Charlotte, mets­-toi debout, s’il te plait.
- Oui Monsieur. Répondis-je aussitôt, tout en m’exécutant.
- J’ai un devoir pour toi, tu m’as dit que tu acceptais de te soumettre à moi, c’est bien ça ?
- Oui, Monsieur, c’est bien cela.
- Alors, j’aimerais que tu me fasses une rédaction de 30 lignes sur « Pourquoi, j’ai pris la décision de me soumettre à Philippe ? »
- Euh … bah… je …
- Charlotte, tes mots !
- Oui pardon Monsieur.

Je m’installe sur la table de salon, devant le bloc note. Philippe ajoute, en posant sur la table une badine et sa ceinture.

- Si les 30 lignes ne sont pas faites pour dans 2 heures, tu auras 2 coups de chaque par ligne manquante, c’est bien compris ?
- Oui Monsieur, dis-je en déglutissant, mais je croyais que vous ne vouliez plus me punir ?
- Bonne question, ce n’est pas une punition mais un recadrage, ma chipie, il y a une nuance pour moi. La punition est quand tu as commis une bêtise, une faute grave. Un recadrage, c’est pour te permettre d’avancer dans ta soumission.
- D’accord Monsieur.

Sur ces mots, il me laisse seule. Moi qui adore écrire, je reste facilement 25-30 minutes sans savoir quoi écrire. Philippe se penche sur moi et me dit :

- Ça n’avance pas très vite, debout !

Je me lève sans réfléchir, il baisse mon pantalon et ma culotte puis me fait rasseoir, d’après lui l’inspiration vient plus vite avec les fesses nues. Seulement celles-ci sont encore très douloureuses de ma punition de ce matin et rester ainsi est très inconfortable. Franchement l’inspiration ne vient pas mieux mais la honte oui.

mercredi 27 mai 2020

Twin devoir (2)

Voici celui de Sister




Bulle fille au dessus:


Je suis dans ma bulle, la longue préparation m'a aidée, m'habiller me préparer dans la chambre, seule...puis retrouver Maître, ainsi que ma sœur et Monsieur .

Nous dévêtir ensemble, debout, en face à face, se toucher, se caresser, prendre possession du corps de l'autre, en apprécier, les courbes, explorer les réactions...Une sensualité exacerbée, c'est plus facile que je ne le pensais, j'ai envie d'y poser les lèvres, la langue, de la déguster, ses seins, son cou, sa bouche, tout chez elle me fait envie!

J'ai envie de l'embrasser mais je n'ose pas, en ai je le droit? Je regarde Maître mais je ne décèle rien, hélas.
(Avant de commencer, Maître m'a dit que je n'avais pas le droit de jouir sauf sur ordre…)
Mais là, je rêve de la faire jouir elle! Elle me regarde avec son sourire malicieux et ses yeux pétillants. Les maîtres stoppent là notre petit show.

Nous prenons place. Sentir les cordes, leur odeur, leur friction sur ma peau, les liens de serrages, ma position, et la sienne, notre union des corps dans le bondage, notre première expérience entre femmes.

Je suis excitée depuis un moment maintenant, pendant la préparation déjà, et maintenant sentir plusieurs mains sur moi, des souffles chauds, les mots de mon Maître, le corps de ma sœur se coller au miens, réagir à l'unisson ensemble.

A chaque respirations , je sens ses seins, son ventre se coller au miens comme un appel à plus, je suppose qu'elle ressent la même chose que moi. Intimement et secrètement je l’espère.

Nous sommes pareilles, 2 filles pressées, et spontanées, impatientes de découvrir de nouveaux plaisirs, savourer et se délecter du nectar de l'autre, de poursuivre ce que l'on a commencé il y a peu.
Je ferme les yeux, je me concentre.
Je sens son parfum, son excitation, la chaleur de sa peau, elle est douce et tiède. Son sexe est humide, il suffit que je sorte la langue pour le goûter.
Je la désire,mais je n'ai pas encore le droit de la découvrir...

J'entends le clic d'un appareil photo, et encore un, on se déplace autour de nous, mes sens sont en ébullition j'ignore qui parle mais j'entends "lèche" et "jouissance interdite" … alors on commence doucement à se découvrir la chatte, l'une l'autre.

Un twin-cunni!

Je dois bien avouer que je réfléchie à ce que je fais, enfin j'essaie parce que je sens déjà le plaisir d'un orgasme éclair au creux de mon ventre, il faut qu'elle ralentisse ou je vais jouir!!!!
Je souffle sur son entrejambe, comme un code pour lui demander un répit, elle s'exécute, nous sommes une, finalement on se comprend si bien.
Je profite de ce répit pour l'explorer, d'abord les grandes lèvres, avec un gros coup de langue puis je pénètre son intimité, pour mieux la goûter, et avant de toucher le clito je souffle dessus, … encore, je crois l’entendre gémir.
Je la sens faire de même sur moi, put-naise que c'est bon, je vais jouir, je refuse de contenir cette vague de plaisir. J'effleure son clito et je la sens prête à céder aussi.

A l'unisson dans une chorégraphie parfaite et improvisée, je donne, je reçois, je jouis avec elle!
Le fait que cela soit interdit rend cet orgasme encore meilleur.
Nous étions deux, nous sommes une, dans le corps et l'esprit.
Je perds pied, je ne sais plus où et avec qui je suis hormis elle, ma sœur!

mardi 26 mai 2020

Twin devoir (1)

Récemment le Monsieur de Sister nous a proposé un petit devoir, Maître a été immédiatement d'accord (il aime ce que j'écris). Nous devions, à partir d'une photo (elle est en dessous 😜), écrire ce qu'elle nous évoquait, nos impressions, nos envies etc.
Voici le mien

Bulle fille en dessous:

Ce n’est pas si compliqué pourtant, Maître m’a dit « quoique Monsieur te demande, tu obéis ! ». Il avait ses yeux joueurs. Je veux bien obéir mais être nue déjà ce n’est pas si facile mais en plus allongée sur un matelas « Euh Monsieur, il ne respecte pas les règles d’hygiène lui ». Au vu des regards qui me sont lancés, je comprends instantanément que je dois laisser la chipie dans sa cage, je m’allonge donc sur ce matelas. Monsieur me positionne comme Il le souhaite, les jambes repliées et complètement ouvertes. Ses mains m’ont fait frissonner, un autre homme me touche, une sensation étrange m'envahit. Je suis perdue, mes yeux vont de Maître à ma sœur. Mon Maître qui veille sur moi et qui me protège tout en  appréciant ce qui est entrain de se passer. Ma sœur qui se demande pourquoi cette position et qui est excitée à la fois. Je ferme les yeux pour me concentrer. Je sens des cordes glisser sur toutes les parties de mon corps, qui se tend au fur et à mesure. Des mains viennent faire des nœuds sur ma poitrine tout en effleurant mes tétons, mes chevilles, mes mains. Je suis haletante et tout aussi excitée que pourrait l’être ma sœur. J’ouvre de nouveau les yeux et c’est Monsieur qui se tient auprès de Sa soumise.
Elle ne tarde pas à prendre place au-dessus de moi. Ses mains frôlent mes chevilles, sa poitrine aussi généreuse que la mienne vient frotter mon ventre, ses chevilles rejoignent mes mains. Mon excitation est à son maximum, mes pensées virevoltent, mes envies aussi. Je voudrais la goûter, la toucher, la caresser…
Les cordes se serrent autour de nos poignets, de nos chevilles. Nos Maîtres sont à l’œuvre, je croise aussi bien le regard de Maître que de Monsieur, ils sont concentrés. Mon corps tremble de plaisir, je laisse mon esprit vagabonder. Je rentre dans ma bulle oubliant presque ma nudité et ma posture.
Ce qui me maintient c’est le souffle… Le souffle, qui s’accélère, de ma sœur sur mon abricot de plus en plus humide, elle pourrait presque me toucher du bout de la langue. Des frissons me parcourent, je pourrais presque jouir. Sa poitrine frotte de plus en plus mon ventre. Je contracte mon sexe pour essayer de calmer mon ardeur. Je cale ma respiration sur la sienne. En ouvrant les yeux, je tombe évidemment sur le sexe ruisselant de ma sœur, je n’ai qu’une envie, passer ma langue sur ses lèvres et m’attarder sur son clitoris. Je veux la goûter, la faire jouir. Je n’en ferais rien, je n’ai pas l’autorisation, si je la fais jouir nous serons punies. Je laisse donc échapper mon souffle sur son sexe si juteux et enivrant.
Nous voilà donc maintenues et unies pour une séance de… en fait je ne sais pas ce qui va nous arriver. J'imagine Nos Maîtres avec un martinet aux lanières de cuir souple dans les mains. Celui-ci viendrait fouetter le dos de ma sœur et l’extrémité des lanières piquerait mes flans. Nous serions retournées et je me retrouverais au dessus pour me faire fouetter à mon tour. Une fois bien échauffées nos Maîtres nous autoriseraient à nous lécher et nous faire jouir mutuellement. Mais il pourrait en être tout autre, mon esprit vagabonde encore et encore pour laisser place à d’autres scénarios qui ne laissent pas indifférent mon intimité.
Il y a un moment que j’ai envie de goûter au plaisir charnel féminin. Mon Maître et Monsieur viennent de réaliser ce fantasme qui nous est commun avec ma sœur. 

mercredi 20 mai 2020

Le journal de Charlotte (9)



Ma nuit a été très agitée, j’ai fait des rêves assez surprenants, je me réveille donc avec une certaine envie de me faire plaisir. Je jette un coup d’œil à la porte, elle est bien fermée, je regarde mon téléphone pour voir l’heure ; 8h15. Je glisse ma main dans ma culotte et je commence à me masturber lentement. Enfin, que c’est bon, la tension sexuelle qui règne ici est très forte. Je me donne du plaisir sans ménagement, oubliant même que la porte peut s’ouvrir à n’importe quel moment. J’arrive enfin à mon but, je jouis sans retenue. La porte s’ouvre dans un grand fracas.

- Oh merde !
- Tu as deux secondes pour m’expliquer Charlotte, et j’espère pour toi que ton explication va me convenir !
- Euh... bah… je me faisais plaisir…

Je suis devenue aussi rouge que mes fesses hier. Je savais que Philippe ne voulait pas que je me caresse, du moins sans son autorisation. Il a tiré la couverture, m’a levé en un mouvement, a baissé mon pantalon de pyjama et m’a mise au coin. Philippe a quitté la pièce l’espace d’un instant. Je sens sa main se poser sur les miennes, il m’entraine sur ses genoux. Sa main s’abat sur mes fesses aussi fort et vite qu’il le peut. Il me reproche par la même occasion mon caprice d’hier soir. Je suis surprise par cette fessée.

- Tu veux jouir ? Tu vas jouir Charlotte !

La main de Philippe s’est arrêtée brusquement, le bruit des claques a été remplacé par un vrondement. Je comprends aussitôt que c’est un sextoy, je me débats, je ne veux pas qu’il utilise cela sur moi.

- Je croyais qu’il n’y aurait pas de sexe !!!
- Charlotte, tu changes de ton immédiatement. Tu as changé les règles en peu de temps !

Il pose le sextoy directement sur mon clitoris, les vibrations ne mettent pas longtemps à me faire jouir. Le problème c’est que je n’y prends aucun plaisir et surtout Philippe ne me laisse pas jouir complétement. Je suis haletante et en sueur. Je ne veux plus de cet objet, je tente de m’échapper des genoux de mon bourreau. De plus la position dans laquelle je suis est vraiment humiliante, être ainsi exposée me fait rougir de honte.

- J’ai compris Monsieur
- Tu as compris quoi, Charlotte ?
- J’ai compris que je ne dois pas faire cela sans votre autorisation et que je ne dois pas vous désobéir, Monsieur.

Pour seule réponse, Philippe me redresse et me laisse, le pantalon aux chevilles, au beau milieu de la chambre. Je ne sais pas quoi faire, je suis perdue.

- Remonte ton pantalon et descends avec moi déjeuner
- Oui Monsieur

Je le suis jusque dans la cuisine, il avait tout préparé, mon bol avec des céréales et sa tasse de café avec son pain grillé beurré.

- Je peux avoir du café, Monsieur, s’il vous plait ?
- Non Charlotte

J’allais rétorquer mais son regard m’a fait changer d’avis. Le petit-déjeuner se passe très bien, tout comme la matinée d’ailleurs. Après une bonne douche, nous sommes allés faire quelques courses, Philippe a pris de quoi faire à manger pendant 15 jours, cela m’amuse. Une fois de retour à la maison, je l’aide à ranger puis il m’envoie au salon regarder la télévision. Je me déchausse et m’y dirige quand je vois cette magnifique bibliothèque, je parcours du regard les bouquins. Je m’apprête à en prendre un quand ma conscience me signale le contraire.

- Philippe, je peux prendre un bouquin, s’il vous plait ?

Je l’ai fait sursauter, je suis arrivée dans la cuisine sans un bruit. Je pouffe et masque maladroitement un sourire.

- Cela te fait rire, ma chipie ?
- Oui, Philippe.
- Oui vas-y tu peux prendre un livre mais ne l’abîme pas. Me dit-il en déposant un baiser sur mon front.

Je ne perds pas une minute, j’y vais presque en courant et ce qui devait arriver, arriva. Je me suis étalée de tout mon long sur le sol. Mon protecteur s’est empressé de venir me ramasser. Je suis à moitié en train de rire et à moitié honteuse. Il me sourit en secouant la tête.

- On ne court pas dans une maison, jeune fille, sinon voilà ce qui arrive.
- Oui Philippe, je vais faire attention.

J’attrape un livre et me love dans le canapé. Philippe est retourné au fourneau. Ça sent drôlement bon, mon estomac commence à crier famine. Je repose mon livre et me dirige vers cette délicate odeur, cette fois je fais un peu plus de bruit. Sans se retourner.

- J’allais t’appeler, ma chipie, tu te laves les mains et on passe à table.
- Oui Philippe.

Mon enthousiasme se retrouve au plus bas quand je vois mon assiette, ça sentait bon pourtant. Le cuistot du jour nous a préparé du riz, du poisson et des épinards.

- Super, un repas de cantine. Ai-je murmuré
- Pardon ?
- Non rien, bon appétit, Philippe
- A toi aussi.

jeudi 14 mai 2020

Le journal de Charlotte (8)

Bizarre Badewannen-Beichte eines Mannes spaltet das Internet
Cette dernière promesse, je ne suis pas sûre de la tenir. Philippe me demande où est mon sac, je lui réponds qu’il est dans ma voiture garée près du café. Il me prend à nouveau par la main et nous allons le chercher. Entre deux, je signale à Philippe que je commence à avoir faim. 

- Une pizza, ça te dit ? 
- Oh oui super !! 

Nous arrivons enfin à la voiture, il me tend la main. Je comprends en deux secondes qu’il veut conduire. 

- Non ! 
- Pardon Charlotte ? 
- C’est ma voiture, vous n’avez qu’à me guider. 
- Charlotte ? 

Je souffle et finis par lui donner les clés. Je m’installe côté passager. Il n’y a pas un mot entre nous durant les cinq minutes de trajet. Une fois chez lui nous commandons les pizzas. 

- Viens, je vais te montrer ta chambre pour le week-end. 

Je dépose mes affaires et nous descendons manger. 

- Allez ma chipie, on passe à la salle de bain. Je vais te faire couler un petit bain. Va chercher ton pyjama et rejoins-moi. 
- Oui Philippe. 

Je passe par les toilettes, récupère mon pyjama, j’entre dans la salle de bain avec une certaine appréhension. Philippe m’embrasse sur le front et commence à me déshabiller. Je me laisse faire, ses gestes sont doux et remplis d’amour. Je le regarde, lui souris mais quand il arrive à mes sous-vêtements. Je pose mes mains sur les siennes. 

- Que se passe-t-il, ma chipie ? 
- Je peux avoir juste 2 secondes, s’il vous plaît ? 
- Bien sûr. 

De nouveau, un bisou sur le front, c’est un geste affectueux qui me remet en confiance. J’enlève mes mains et le laisse continuer. Il me fait tourner sur moi-même pour m’admirer, il m’aide à entrer dans le bain. L’eau est pile à la bonne température, il y a plein de mousse et un petit canard. Je le regarde en souriant, prends le canard et l’examine puis le jette dans l’eau, déçue. 

- Qu'y a-t-il ? 
- Non rien, dis-je en faisant la moue. 
- Tu ne croyais tout de même pas que j’allais te laisser utiliser un canard vibrant ? 
- J’ai eu de l’espoir en le voyant. Je boude toujours. 
- Charlotte, ce week-end est fait pour que l’on apprenne à se connaître et je t’ai dit comment il allait se dérouler. Sa voix est calme et posée. 
- Oui mais moi j’ai envie ! 
- Charlotte, non pas de cela avec moi ! 

J’ai claqué les mains dans l’eau, ce qui a eu pour effet d’éclabousser Philippe. Il se retrouve avec plein de mousse sur lui, quant à moi, je suis entre la panique et l'amusement. J’ai un fou rire. Philippe me laisse ainsi, j’en profite pour plonger la tête sous l’eau et savourer ce bain. Je m’interroge sur ce moment que je vais passer avec lui, j’en conclus que je dois me laisser guider. Je suis si bien avec lui, il me rassure. Quand je sors la tête de l’eau, Philippe est au dessus de moi, il a changé sa chemise pour un T-shirt. 

- Mets-toi debout Charlotte que je puisse te laver ! 

Il a repris sa voix stricte, ça ne signifie rien de bon. Je crois qu’il n’a pas apprécié mon attitude. Je me lève, je m’attends à recevoir une paire de claques sur les fesses humides mais rien. Il prend son temps pour me savonner tendrement avec une fleur de douche. Il n’oublie aucun recoin mais ne s’attarde pas sur les parties érogènes. Il lâche la fleur et me frictionne les cheveux avec un shampooing qui sent bon la pomme. Sans me prévenir il part, je reste plantée là debout comme une idiote. J’ai froid alors je me remets dans l’eau et me rince. Philippe rentre à nouveau. 

- Allez Charlotte, on sort ! 
- Oui Philippe. 

Tout se passe sans une protestation, une hésitation de ma part. Philippe m’entoure d’une serviette. Il me sèche de la même façon qu’il m’a savonné. Il me fait enfiler mon pyjama et commence à sécher mes cheveux qu’ils nattent en 2 couettes. 

- Au lit maintenant, Charlotte ! 

J’obéis toujours sans dire un mot. La distance qu’il a mis entre nous est pesante, je me demande quand il va me punir. Il n’en fera rien, bien au contraire, il va être très tendre pour me mettre au lit. Il me lit une histoire, cela me fait sourire mais c’est dans l’accord de ce week-end. Il m’a offert une peluche, un petit mouton sur lequel est brodé « Chipie ». Je me sens terriblement coupable de mon caprice dans la baignoire. 

- Philippe ? 
- Oui Charlotte ? 
- Je suis désolée de mon caprice. Je vous demande pardon, s’il vous plaît Monsieur. 
- Nous en rediscuterons demain. Pour le moment, je suis déçu de ton comportement, alors il vaut mieux pour toi que tu dormes et vite. 

Il ferme la porte, je tourne pendant de longues minutes mais je finis par m’endormir.

vendredi 8 mai 2020

Le journal de Charlotte (7)

Mobilier de terrasse professionnel pour les restaurants, comment ...
J’ai enfin pris mon courage à deux mains, j’ai dit à Philippe que j’étais enfin prête pour une rencontre. Seulement, ces derniers temps mon comportement avec lui n’a pas été des plus exemplaires et il faut que j’assume. Alors les punitions à distance c’est bien mais le réel c’est mieux. J’avais reçu quelques instructions au fur et à mesure de nos échanges. Nous avions convenus que nous nous verrions pour un week-end complet. 

Philippe m’a donné rendez-vous un vendredi soir, dans un café pas trop loin de chez lui. Je connais sa voix mais le reste c’est le flou total. Il m’a dit qu’il porterait une chemise grise et un jean, bon moi je craque pour ce genre de vêtements sur un homme. J’ai mis une jupe, des bas, un petit pull léger et une veste mi- saison, rien de trop sexy mais une tenue qui fait son petit charme. 

Je suis devant le dit café. Je vois cet homme attablé en train de fumer. Je me fais discrète et fais semblant de ne pas le voir. J’entre et m’installe. Je joue avec mon téléphone, lui envoie un message en lui disant que je suis arrivée puis je patiente. Le voilà, il est grand, le regard strict, son attitude l’est tout autant. 

- Bonjour Charlotte 

Je lève les yeux, reste bouche bée et immobile. Sa main me prend par le bras pour m’aider à me lever pour le saluer. 

- Bonjour Philippe. 

Nous commandons nos boissons tout en entamant une discussion sur les débordements de ces derniers temps. Il est sévère dans ses paroles mais surtout il a un ton sec, il sait exactement les mots qui m’atteignent. Je me sens toute petite. Je suis soudain une soumise docile et calme qui est moins têtue que d’habitude. Philippe reste le même qu’au téléphone. 

Les choses sont dites et annoncées. Je le suis non loin du bar, nous marchons une dizaine de minutes. Bizarrement Philippe me tient par la main telle une enfant, mais je me laisse faire. J’aime sa façon d’être avec moi. Il est protecteur et strict en même temps. Nous arrivons devant une maison, nous entrons, là le ton change. Je suis prise par l’oreille pour être mise au coin ainsi. Philippe me prend les mains et me les pose sur la tête. Je reste au coin un long moment ainsi. 

- Charlotte, viens ici me voir. 

Je ne pipe pas un mot, me retourne et me dirige vers lui toujours avec les mains sur la tête. Philippe est installé dans son canapé, une tasse de café vide posée sur le côté. Je me place devant lui, il se lève, baisse ma jupe d’un trait. Il me gronde tout en me basculant sur ses genoux. Les premières claques ne se font pas attendre. Elles sont grandes et sèches. Sa main alterne bien toutes les parties de mes fesses. J’essaie de rester immobile pour ne pas le contrarier d’avantage. 

- Tu as déjà les fesses bien rouges, jeune fille et ce n’est que le début. 

Il passe sa main sur mes fesses, les masse et les taquine. Je frissonne. Il me relève, entame de nouveau un sermon. Je ne peux pas lever les yeux, je fixe mes pieds sans rien dire. 

- Charlotte réponds-moi ! 

Je suis incapable d’ouvrir la bouche, sa réaction se fait immédiate. Philippe se lève, met un pied sur le canapé et me bascule sur sa jambe. De nouveau de grandes claques s’abattent sur mon fessier. Je ne peux m’empêcher de battre des jambes. 

- Ma question est simple, Charlotte ? Que mérites-tu pour toutes tes bêtises ? 
- Une fessée mais c’est bon vous êtes en train de me la donner ! 
- Change de ton avec moi, tu n’es pas dans une bonne posture. 

Sur mes dires, Philippe m’assène des claques sur les cuisses. Je me débats pour retrouver le sol mais je suis bien maintenue. Une autre série de claques me fait comprendre que je dois arrêter de bouger. 

- Je mérite une fessée Monsieur. 
- Et comment doit être mise cette fessée, Charlotte ? 
- A la main Monsieur 
- Et ensuite Charlotte ? 
- A La brosse Monsieur. 
- Bien Charlotte. 

Philippe me repose sur le sol, se dirige vers un tiroir. Il revient vers moi, me montre l’objet avec un certain sourire et le pose sur l’accoudoir du canapé. 

Il tend ses mains sur mon bassin, fait glisser ma culotte aux genoux. Il me prend la main et me tire à lui. À peine en position, mes fesses sont déjà giflées sans ménagement. Les claques sont réparties entre mes cuisses, mes fesses et la naissance de celles-ci. Je croise, décroise les chevilles, je serre les poings. J'encaisse sans trop rien dire. Philippe marque une pause, joue de nouveau avec mes fesses en les massant et les caressant. Je reste calme et immobile. Son bras passe au dessus de ma tête, je sais ce qu’il vient de prendre ; la brosse, le moment que j’appréhende le plus. Il fait glisser celle-ci sur mes fesses. Avant que je n’aie pu prendre ma respiration, il abat la brosse 3 fois sur chaque demi-lune. La douleur est vive et ne se fait pas attendre. Les coups s’enchaînent à une vitesse soutenue. Je bats des pieds tout en promettant de ne plus recommencer, je lâche les larmes. Cette fessée dure un long moment. Je n’en peux plus, je suis à bout, je pleure à chaudes larmes, mes fesses sont bouillantes. Elles me font très mal. Je suis envoyée au coin les mains sur la tête avec les fesses en feu. Je sens les marques se faire au fur et à mesure. 

Histoire de boucler cette punition, Philippe me signale que je vais recevoir 15 coups de ceinture. Habituellement j’aime cet instrument mais là je ne sais pas si je vais pouvoir supporter. Penchée sur la table, je reçois les 15 coups en hurlant à chaque fois. Le cuir s’imprime sur ma peau déjà meurtrie par cette foutue brosse. 

Philippe pose sa main sur mes fesses me signalant ainsi que la punition est finie. Mon bourreau me prend dans ses bras. Il me calme en me disant que j’ai été courageuse. Il m’embrasse sur le front et me laisse récupérer au coin. Une dernière fois, Philippe me prend dans ses bras pour me consoler tendrement. 

- Tu me promets de te calmer, Charlotte ? 
- Oui Monsieur. 
- Tu vas obéir ? 
- Oui Monsieur. 
- Nous allons donc passer un bon week-end sans nouvelles fessées 
- Oui Monsieur.

mercredi 6 mai 2020

D'une main de Maître



J’aime imaginer ce que pourrait faire la Main de Maître sur moi.

L’imaginer frôler ma joue :

Du bout des doigts, Maître taquinerait la peau de ma joue, Il laisserait descendre Son index de mes yeux pétillants jusqu’à ma bouche pulpeuse.

L’imaginer effleurer ma bouche :

Son pouce jouerait avec ma lèvre inférieure, la baissant délicatement pour pénétrer ma bouche, me faire sucer et lécher avec ma langue. Ma bouche qui obéirait sans protester tout en se faisant douce.

L’imaginer descendre jusqu’à mes seins :

Du revers de la main, Maître caresserait mon cou qui ne demanderait qu’à être embrassé.

L’imaginer jouer avec ma poitrine :

De son majeur, Il ferait le tour de mes seins passant au-dessus et en-dessous puis Il remonterait sur mes tétons pour les titiller jusqu’à leurs sorties. Ces tétons qui seraient en effervescence et qui souhaiteraient qu’on les maltraite, qu’on les tire.

L’imaginer progresser jusqu’au mont de Vénus :

Son index, majeur et annulaire joueraient une partition de piano sur mon ventre qui se contracterait involontairement. Passant par mon nombril, Il ferait de petits ronds autour de celui-ci pour atteindre son objectif.

L’imaginer atteindre mon sexe :

Des cinq doigts de Sa Main, Il frôlerait, effleurait, jouerait avec mes lèvres, évitant soigneusement de me pénétrer trop rapidement. De son pouce, Il s’attarderait sur mon clitoris qu’Il masserait doucement. De son Index et de son majeur, Il pousserait l’entrée pour glisser lentement en moi, faire de doux va-et-vient. De son annulaire et auriculaire, Il s’amuserait avec mon œillet. 

L’imaginer finir sa course :

Sa Main emprunterait un chemin le long de mes cuisses et de mes jambes, tout en zigzaguant et en faisant des aller et venue. Ses doigts tapoteront ma peau frémissante. Il finira sa course en remontant la plante de mon pied.

L’imaginer sur le revers de ce chemin : 

De Ses deux mains, Maître masserait délicatement mon cou, grifferait passionnément mon dos, pincerait follement mes cuisses et fesserait intensément mes globes charnus.

J’aime imaginer que Sa bouche et Sa langue accompagnent Sa Main pour mon plus grand plaisir … solitaire.

dimanche 3 mai 2020

Petit cour de cuisine



Juste un regard joueur et un peu provoquant. Juste Son regard vert strict mais joueur également. Il me retourne d’un geste vif, baisse pantalon et culotte.

Sa main s’imprime 4 fois sur chacun de mes globes restés vierge depuis un long moment. Puis cette phrase « à genoux et suce-moi », je m'exécute et m’applique. Il me relève par les cheveux, me plaque sur une chaise-bar et reprend l’impression rougeâtre sur mes fesses.

Je ne change pas mes habitudes, je croise et décroise mes chevilles. Mon intimité réagit déjà, j’aime ce qu’il me fait même si j’ai mal. Le rythme de Sa main change, je ne peux le deviner.

Soudain celle-ci remonte sur mon dos, il attrape de nouveau mes cheveux et me présente son sexe dur. Je n’ai pas besoin d’ordre pour comprendre ce qu'Il veut.

Il se retire, reprend le chemin vers mes fesses et peaufine son œuvre. Comme par enchantement, un objet a pris la place de Sa main… une cuillère en bois.

Les débuts sont assez supportables mais ma peau est déjà bien échauffée, les coups de cuillère commencent à être douloureux. Je bouge un peu plus.

Maître prend une décision radicale, qui me plaît énormément. Il défait la ceinture de son jean et vient attacher mes mains au barreau de la chaise. Il serre juste ce qu’il faut. Il fera de même avec mes chevilles, elles resteront proche du sol sans pouvoir être croisées.

Une fois bien maintenue, la fessée reprend de plus belle, les coups sont plus francs et secs, plus vifs et douloureux. Je m’excuse et demande pardon mais rien n’y fait, je ne couperais pas à la punition.

Maître alterne entre Sa main et la cuillère. Je tire sur mes mains pour tenter d’ôter mon lien, rien ne bouge. J’aimerais entrer dans ma bulle mais je n’y arrive pas. Mon esprit reste bloqué, pourquoi ? Je ne saurais jamais la réponse.

Les coups pleuvent, les claques sonnent et mes plaintes retentissent dans la pièce. Enfin, tout s’arrête, on entend juste mes reniflements, Maître s’est arrêté, il m’a détaché et m’a fait mettre à genoux. Son sexe, toujours en érection, m'est de nouveau présenté. Je m’applique tout en le regardant, ses yeux brillent autant que les miens. Nos regards en disent long sur ce moment. Sa jouissance est proche…

Le coin, un si petit endroit que je n’avais pas vu depuis un moment. Les mains sur la tête, la culotte aux chevilles et la cuillère entre les fesses, celles-ci sont chaudes, douloureuses et rouges.

Je me sens bien, libre et je retrouve cette sensation que j’avais perdu un temps. Pour sonner la fin de ma pénitence, Maître vient se coller à moi et m’embrasser dans le cou avant de me retourner pour un tendre et long câlin.