vendredi 18 septembre 2020

Ôde


 Quand le doute s’installe je n’ai besoin que d’une seule chose, Sa présence. 

Il est La personne en qui j’ai le plus confiance et dont j’ai le plus besoin.

Son regard, Ses gestes, Sa façon d’être avec moi me rassure. 

Ses bras sont si réconfortants et rassurants, je m’y love dès que je peux.

Il me comprend (presque) toujours, Il sait quand ça ne va pas.

Il sait quand j’ai besoin d’avoir mal, quand j’ai besoin de sentir cette douleur enivrante qui me fera décoller sur mon petit nuage.

Parfois je n’ai pas besoin de cette douleur, je veux juste qu’Il me rappelle ma place.

J’aime ça, être Sienne et le savoir. Un regard, un signe et je suis à Ses pieds. 

La soumission m’a fait prendre confiance en moi et c’est grâce à Lui. 

Il me laisse des libertés dans celle-ci et je Lui en suis reconnaissante. 

La confiance qu’il m’apporte est telle que notre complicité en est plus forte.

Il est mon homme, mon Mari, le père de nos babynous et Il est mon Maître. 

Il est mon Tout et je l’aime infiniment. 



mercredi 16 septembre 2020

Retrouvailles ...

 



Des retrouvailles timides, voilà comment je qualifierais ma séance avec J.

Le décor est tout autre, je reçois J chez moi. Je devrais être plus à l’aise mais en fait ce n’est pas le cas. Je suis tout aussi stressée que la 1ère fois. Je peux même ressentir le sien. Je le taquine, ça ça ne change pas, pour détendre un peu l’atmosphère et surtout m’amener sur ses genoux. 

Ses manches de chemises sont relevées, il a le regard taquin, joueur et plein d’envie. J me tend enfin la main pour me mettre sur ses genoux.

Les premières claques timides tombent sur ma jupe en jeans qui fait totalement barrière. 

« C’est bien tu t’es mise en jupe mais sérieusement tu ne sens rien là, tu te fous de moi ! »

Bon j’éclate de rire, ce n’était pas le but rechercher. Je ne sens effectivement rien, il remonte ce tissu épais et se met à claquer mes cuisses et la naissance des fesses. Ce n’est pas les fesses ça !

Ma jupe finit par être enlevée et je me retrouve en culotte toute fine. Là je sens ses claques, elles me font réellement mal, je mords ma lèvre, sers les barreaux de la chaise. Je ne peux pas lui dire que j’ai trop mal, j’ai une réputation 😂. Ça fait 1 an que mes fesses sont vierges et je le sens bien. J’ai l’impression de repartir de zéro. 

Sa main est toujours aussi ferme et méthodique, il claque sans ménagement. Mes pieds se croisent et se décroisent. J’ai chaud aux joues, aux fesses, je commence à transpirer. Il me dit que mes fesses sont déjà bien rouges et chaudes. Je finis par me décontracter au fur et à mesure. Mon esprit ne demande qu’à décrocher mais je le retiens. Je n’arrive pas à passer côté maso… je décide de ne pas chercher à y aller et de laisser les choses se faire. Les claques me semblent devenir plus lourdes. Le souffle de mon fesseur s’accélère, je crois qu’il faiblit. (Manque de pratique, je le garde pour moi ça)

Il me demande de me relever et de me pencher sur la table. La culotte aux genoux, je pose les coudes sur la table. Il me frôle, caresse mes fesses. Il attrape le triple viper et le fait tomber doucement sur le haut de mes fesses. Ça va c’est supportable. Les lanières s’impriment plusieurs fois sur ma peau. Je gémis, je souffle, je me redresse. J’encaisse mais c’est dur. 

Il prend le martinet en main et me dit 

« Lui tu ne vas rien sentir ! »

Je souris et ris même. C’est vrai que ça ne me fait pas peur. Mais il est assez coriace ce martinet. Je me redresse plus d’une fois. 

J’ai le fessier en ébullition et les sens en effervescences. J’ai du mal à rester sur terre, mon petit nuage m’appelle.

Je pense que J l'a compris, il pose l’instrument, passe sa main autour de mes reins et finit la fessée à la main. Je gesticule un peu plus mais j’apprécie le contact.

Je me redresse, le regarde. J’ai les yeux pleins d’étoiles, le ventre pleins de papillons et l’esprit totalement libre.

Je me blottis contre lui, un dernier contact avant de me rhabiller. 

Des retrouvailles timides mais chaleureuses.


lundi 7 septembre 2020

Premier émoi saphique


Le jour où je vais retrouver ma Sister…

Je sonne à la porte avec une certaine appréhension, je sais qu’en franchisant cette porte tout peut arriver ou rien d’ailleurs. On doit se voir pour un twin devoir mais aussi pour un essayage de corset. Elle a acheté un superbe corset noir avec un lacet dans le dos. Je vais l’aider à le serrer comme il faut. Ça fait du bien de se revoir, 6 mois que l’on attend ça, entre les naissances et la covid, rien ne s’est déroulé comme il faut.

Sister m’ouvre la porte, elle porte un jean slim qui lui moule parfaitement les fesses, un t-shirt qui laisse deviner amplement sa poitrine. Elle a attaché ses cheveux. Elle rayonne comme d'habitude. Je la fixe, lui souris. On se bise. Elle me propose un verre ou un café, je prends un verre d’eau, j’ai la gorge sèche. Nous commençons notre devoir, nous sommes studieuses, les idées fusent, les mots s’enchaînent et le devoir est fait plus vite que prévu. Pour tout avouer je suis hyper excitée. J’avais tellement envie d’être la fille sur la photo. Mon corps appelle à la douleur et à la douceur en même temps, j’ai le sexe qui coule et les papillons dans le ventre. Je rougis rien qu’en imaginant que ça peut être la même chose pour elle. Je ne dis rien… il est 12h, Sister me propose de manger, le repas craquage est un pur délice, tant pis pour la diététicienne… T me réprimandera sûrement mais j’ai bien mangé.

Elle m’invite dans son dressing, son corset est bien suspendu à un cintre. Je la fixe puis fixe le corset. Je dois avoir un sourire diabolique parce qu’elle me dit qu’elle a l’impression d’être mon dessert. Elle ôte son t-shirt et enlève son soutien-gorge, la tension est plus que palpable. Je l’aide à enfiler l’objet du crime. Mes mains frôlent les siennes, glissent sur sa peau, à travers le miroir nos regards se croisent. Je serre, desserre, resserre les lacets, nous trouvons enfin le bon serrage.

Elle se retourne vers moi et me demande comment je la trouve, mes yeux parlent pour moi : ils pétillent.

J’ai envie de l’embrasser, je me souviens de ses mots… rien ici, alors je m’abstiens. Elle s’approche de moi et  dépose un bisou sur la joue. Je frissonne. C’est elle qui lance les hostilités. Elle pose ses mains sur mes bras et m’embrasse, nos lèvres se touchent dans les moindres recoins. Ses seins me frôlent, je les caresses. Mon cerveau va à 100 à l’heure. En un claquement de doigts je décide de me laisser aller.

Je me retrouve en soutien-gorge rapidement, Sister joue avec ma poitrine tout en m’embrassant. Notre flirt est passionnel. Je titille ses tétons qui sont aussi en effervescence que les miens. Nous voilà à présent en culotte. Ma main s’arrête sur son sexe, je sens l’humidité à travers le fin tissu. Je n’ose faire les choses, elle prend ma main et la pose directement sur son abricot trempé. Je caresse délicatement son clitoris gonflé, elle lâche un long soupir. Tout en l’embrassant, je tente de la faire jouir. Elle se retient, je l’interroge du regard, elle soupire et me dit, à peine audible « pas autorisé ». Je m’arrête donc là. Elle prend le relais et est beaucoup plus entreprenante que moi, ça me déstabilise mais je me laisse faire. Elle sait y faire, mon clitoris est aussi gonflé que le sien. Elle insère 2 doigts sans aucun souci, son pouce est posé sur mon clitoris et elle entame des va et vient, tournoie autour de mon bouton. J'explose dans ses mains. Elle se met à genoux et me lèche le sexe. Elle m’avait dit que sa bouche était superbement douée pour la pipe et bien pour le cunni aussi, même si je n'y connais rien. Sa langue me lèche les petites lèvres, elle s’active sur mon clitoris, puis ses doigts rejoignent sa langue. Je perds pied, j’ai le vertige. Je veux, à mon tour, la goûter. Je recule doucement, elle comprend. Je m’agenouille et lui fais la même chose, ma langue effleure ses grandes lèvres, j’embrasse son bouton, un petit coup de langue pour ouvrir ses lèvres puis je suce ses petites lèvres. Je l’entends soupirer, haleter puis se retirer d’un coup. Je comprends qu’elle est à point. Je remonte vers sa bouche, en passant par sa poitrine, je mordille ses tétons, les lèche et les embrasse. Je viens lui faire un dernier baiser langoureux.

Nous reprenons nos esprits doucement autour d'une glace. Nous sommes à moitié nues.

L'heure de se dire au revoir arrive, je lui fais un dernier baiser et la laisse avec cette belle expérience qui je l’espère ne sera pas la dernière.