lundi 15 juin 2020

Petite promenade



Chataignier | La Forêt Française | laforetfrancaise.fr

Au détour d’un sentier, je me retrouve plaquer contre le tronc d’un arbre. Le murmure de ses feuillages me fait comprendre qu’il perd quelques branchages. 
Je reste silencieuse face à ce vacarme incessant. 

L’ordre m’est donné d’enlacer cet arbre qui s’avère être un châtaignier. 
Je ne me pose aucune questions et obéis mécaniquement. 

Les mains viriles de mon Maître se posent sur mes hanches, remontant la petite robe bleue estivale que je porte. 
Ses mêmes mains tapotent l’intérieur des cuisses pour que je les écarte. Elles appuient sur mes reins pour me faire cambrer le plus possible. 
Maître fait rouler le bout de bois, qu’il a décroché de mon nouvel ami, sur mes fesses, cuisses… de haut en bas et inversement. 

Le contact me fait frissonner, me fait haleter. Je ferme les yeux, je respire rapidement. 
Le premier coup tombe. Surprenant je n’ai pas si mal que cela. J’attends patiemment la suite. 
Les 4 coups suivants sont donnés en crescendo. Je commence à sentir les zébrures à travers ma culotte en satin. 
D’ailleurs cette dernière glisse sous mes fesses avec l’aide de Maître. 
Les 2 coups qui suivent m’arrachent de longs soupirs. Je me déconnecte peu à peu. Je me dandine de plaisir faisant tomber le tissu au sol. 

Tout s’enchaîne, les coups, les marques, les gémissements. 
Ni les fesses, ni les cuisses ne sont épargnées. 
Je sens mes fesses chauffées et marquées. Les larmes coulent, je suis bien. Le plaisir m’envahit entièrement. 

Mon intimité, elle aussi prend du plaisir. 
La badine tombe au sol, les doigts de Maître investissent mon abricot mouillé. Je jouis au premier contact, sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit.
Son sexe dur me pénètre sans ménagement. Ses coups de rein sont forts, puissants et à cadence soutenue. Nous ne tardons pas à venir ensemble atteignant non pas la cime du châtaignier mais le 7ème ciel.

mercredi 10 juin 2020

Le journal de Charlotte (12)



La lueur du jour qui traverse le bas de la porte finit par me réveiller. Je m’étire et sors du lit, je descends en pyjama dans la cuisine où je retrouve Philippe en train de lire le journal.

- Bonjour, ma chipie.
- Bonjour Philippe.

Un bisou sur mon front et il me sert mes céréales. La matinée se passe plutôt bien, Philippe m’apprend les différentes positions de soumission. Il corrige chaque position et me les fait mémoriser. Un moment de complicité et tendresse. Le midi, il avait fait un repas plutôt sympa, je n’ai pas forcément aimé les légumes mais j’ai mangé sans protester. J’ai l’autorisation d’aller au salon, je reprends le livre d’hier et m’installe de nouveau au canapé.

Le week-end de découverte touche à sa fin, cela me rend triste mais je sais qu’il y en aura d’autres. Philippe m’appelle de l’étage, je le rejoins rapidement, il est dans sa chambre. Je jette un rapide coup d’œil, il y a pleins de jouets : des menottes, un martinet doux, des vibromasseurs, des pinces…

- Ma chipie, pour clôturer ce week-end, nous allons passer un petit moment sympathique à deux. Je vais déroger à ma règle.
- Oui Monsieur. Dis-je très enthousiaste, limite sautillante.

Cela l’amuse, il a un regard joueur que je ne lui connaissais pas encore. Il s’approche de moi, me fait répéter le mot de sureté et me déshabille. Je suis entièrement nue devant lui, c’est un autre contexte que dans la salle de bain, alors je me cache le sexe et la poitrine.

- Charlotte, aime-toi telle que tu es, sois fière de toi et de ton corps. Retire tes mains et mets-toi en position d’attente !

J’obéis, j’ai tellement voulu ce moment que je ne réfléchis pas, mais ses mots me font un effet. Je devrais les écrire.

Philippe me pose les menottes aux poignets et aux chevilles, il m’installe sur le lit et m’attache en croix. Je ferme les yeux pour savourer chaque geste, il me couvre les yeux d’un loup, je suis totalement à sa merci. Il fait glisser un doigt de ma bouche à mon abricot déjà trempé de plaisir. Il titille mes tétons avec ses doigts, puis sa langue, il joue avec eux pendant de longues minutes, mes tétons durcissent.

A cet instant, je sais que je suis l’objet de ses envies et j’adore cela. Philippe pose les pinces et tapote légèrement. Il descend avec sa langue sur mon nombril, y dépose un baiser. Il glisse un doigt puis deux en moi sans aucun mal. Je suis tellement trempée. Il fait de doux va-et-vient et sans prévenir accélère la cadence, je me contorsionne de spasmes. Je demande l’autorisation de jouir, il me l’accorde en me disant que je pouvais jouir autant de fois que je le souhaite. J’explose sur ses doigts puis je le sens s’éloigner.

Les lanières du martinet tombent partout sur mon corps, elles n’oublient aucune partie, je suis en feu, je jouis sous les lanières. Philippe vient poser le sextoy sur mon clitoris, le même que la veille au matin, et continue à faire courir le martinet sur mon corps. Il en vient à détacher les pinces. Je jouis plus d’une fois, mon corps est sur le lit mais mon esprit est ailleurs, je suis sur un nuage.

Tout s’arrête d’un coup, plus de bruit, je profite pour reprendre ma respiration et un minimum d’esprit. Je sens les mains de Philippe se poser de chaque côté de ma tête. Il dépose de doux baisers dans mon cou, sur mes tétons en effervescence. Il retire le loup, je retrouve doucement la vue. Ses mains, sa bouche et sa langue me caressent. Il me détache mais je sais que je n’ai pas le droit de le toucher pour le moment. Je sens son sexe dur contre mon pubis, j’aimerai le sentir en moi. Je veux qu’il me prenne sauvagement, je veux jouir comme ça.

C’est à croire qu’il m’a entendu, il me pénètre doucement, puis ses coups de reins se font bien plus rapides et appuyés. Philippe m’attrape par les hanches et me retourne, il soulève mon bassin. Philippe se fait vraiment sauvage, il me prend sans ménagement. Il jouit en m’entrainant dans son élan. Il s’écroule sur le côté et me prend dans ses bras.

- Je t’adore ma chipie
- Moi aussi Monsieur. Merci pour ce moment.

Il m’embrasse les cheveux et nous restons un moment l’un contre l’autre. Nous récupérons notre souffle et nos esprits. Philippe s’éclipse dans la salle de bain pour prendre une douche, je l’imiterais quelques minutes plus tard.

Après avoir récupéré mes affaires dans la chambre, je redescends.

- Merci pour tout Philippe.
- Merci de ta confiance, ma chipie.

Un dernier câlin et bisou puis je reprends ma voiture et retourne chez moi, la tête pleine d’images. Sur la route, je reçois un message de Philippe me disant qu’il avait hâte d’être au prochain week-end à deux.

jeudi 4 juin 2020

Le journal de Charlotte (11)



Quand Philippe me signale qu’il me reste 2 minutes j’ai un moment de panique, je recompte mes lignes : 28. Je suis bonne pour la badine et la ceinture, je ne trouve rien à ajouter, ça serait broder pour ne rien dire et je sais pertinemment que cela ne lui plaira pas.

- Charlotte, c’est fini, viens m’apporter ton devoir.

Je lui tends ma rédaction qu’il lit sans dire un mot, il sourit et semble satisfait. Son regard change du tout au tout, je comprends qu’il vient de compter les lignes.

- Charlotte, j’avais dit combien de lignes ?
- 30 lignes, Monsieur.
- Et toi tu en as fait combien ?
- 28 lignes, Monsieur.
- Expliques-toi Charlotte ?
- Je sais que vous n’aimez pas quand c’est brodé, pour moi l’essentiel de ce que je devais écrire est dans ces 28 lignes, Monsieur.
- Très bien, j’apprécie ta franchise et ton honnêteté. Ta rédaction me plaît et je te remercie pour cette confiance. Mais j’avais dit quoi Charlotte ?
- Que j’aurai 2 coups de chaque instrument par ligne manquante Monsieur.

Philippe ôte mon pantalon et ma culotte, qui sont à mes chevilles, me prend par la main. Il me penche sur la table, les coudes posés à plat, le dos bien droit, les jambes tendues et légèrement écartées et la tête relevée. Cette position, il me l’a déjà expliquée plus d’une fois par écrit, la vivre c’est autre chose. Il attrape la ceinture et la fait glisser sur mes fesses toujours aussi douloureuses. Je vais devoir compter les coups. Philippe fait claquer la ceinture sur elle-même et cingle 4 fois mes fesses. Je sursaute à chaque coup, je couine et compte, les larmes coulent en silence. Je sais que ce n’est pas pour me punir alors mon état d’esprit est différent. Mon intimité aussi d’ailleurs, je mouille malgré les coups. Vient ensuite la badine, je dois resserrer les jambes. Il fait rouler ce bout de bois sur mes fesses et mes cuisses, la douleur est vive, je lâche un cri mais je compte. La badine est tombée 4 fois sur mes cuisses, je suis striée de la naissance de mes fesses à mi-cuisses. Philippe repose l’instrument et me prend dans ses bras, il est fier de moi.

Nous montons dans la salle de bain, il me donne une douche puis applique de la crème sur mes fesses, j’enfile mon pyjama. Nous redescendons ensuite dans la cuisine, je demande à Philippe si je peux lui donner un coup de main mais il refuse.

- Les couteaux c’est dangereux, ma chipie.
- Je peux mettre la table, Philippe ?
- Oui ça tu peux.

Je regarde désespérément tous les placards, il me regarde amusé. Je finis par trouver tout ce qu’il faut. Philippe nous a fait une salade de chèvre chaud ; de la laitue, des lardons, des tomates cerise et des toasts au chèvre chaud. Un délice, je me régale et ne m’oppose pas du tout à manger. Une fois le repas fini et la vaisselle rangée, Philippe me propose de regarder un film au salon, chic j’adore. Je file au salon et m’installe en tailleur sur le canapé. Il me suit avec une boite de bonbons, alors cet homme me prend par les sentiments. Je prends sur moi pour ne pas me ruer dessus. Le film commence et je pique des bonbons sans autorisation.

- Charlotte ?
- Je peux prendre des bonbons, Philippe. Dis-je avec autant de sucreries dans la bouche que dans les mains.
- Oui tu peux mais doucement, le sucre ce n’est pas bon pour les dents.
- Oui oui, che chsais.
- Et bien dis donc, ma chipie. Il éclate de rire.

Je finis mes bonbons et pose la tête sur ses genoux, il a posé sa main sur mes hanches. Je ne verrai pas la fin du film, Philippe me réveille doucement et je monte au lit.