jeudi 4 juin 2020

Le journal de Charlotte (11)



Quand Philippe me signale qu’il me reste 2 minutes j’ai un moment de panique, je recompte mes lignes : 28. Je suis bonne pour la badine et la ceinture, je ne trouve rien à ajouter, ça serait broder pour ne rien dire et je sais pertinemment que cela ne lui plaira pas.

- Charlotte, c’est fini, viens m’apporter ton devoir.

Je lui tends ma rédaction qu’il lit sans dire un mot, il sourit et semble satisfait. Son regard change du tout au tout, je comprends qu’il vient de compter les lignes.

- Charlotte, j’avais dit combien de lignes ?
- 30 lignes, Monsieur.
- Et toi tu en as fait combien ?
- 28 lignes, Monsieur.
- Expliques-toi Charlotte ?
- Je sais que vous n’aimez pas quand c’est brodé, pour moi l’essentiel de ce que je devais écrire est dans ces 28 lignes, Monsieur.
- Très bien, j’apprécie ta franchise et ton honnêteté. Ta rédaction me plaît et je te remercie pour cette confiance. Mais j’avais dit quoi Charlotte ?
- Que j’aurai 2 coups de chaque instrument par ligne manquante Monsieur.

Philippe ôte mon pantalon et ma culotte, qui sont à mes chevilles, me prend par la main. Il me penche sur la table, les coudes posés à plat, le dos bien droit, les jambes tendues et légèrement écartées et la tête relevée. Cette position, il me l’a déjà expliquée plus d’une fois par écrit, la vivre c’est autre chose. Il attrape la ceinture et la fait glisser sur mes fesses toujours aussi douloureuses. Je vais devoir compter les coups. Philippe fait claquer la ceinture sur elle-même et cingle 4 fois mes fesses. Je sursaute à chaque coup, je couine et compte, les larmes coulent en silence. Je sais que ce n’est pas pour me punir alors mon état d’esprit est différent. Mon intimité aussi d’ailleurs, je mouille malgré les coups. Vient ensuite la badine, je dois resserrer les jambes. Il fait rouler ce bout de bois sur mes fesses et mes cuisses, la douleur est vive, je lâche un cri mais je compte. La badine est tombée 4 fois sur mes cuisses, je suis striée de la naissance de mes fesses à mi-cuisses. Philippe repose l’instrument et me prend dans ses bras, il est fier de moi.

Nous montons dans la salle de bain, il me donne une douche puis applique de la crème sur mes fesses, j’enfile mon pyjama. Nous redescendons ensuite dans la cuisine, je demande à Philippe si je peux lui donner un coup de main mais il refuse.

- Les couteaux c’est dangereux, ma chipie.
- Je peux mettre la table, Philippe ?
- Oui ça tu peux.

Je regarde désespérément tous les placards, il me regarde amusé. Je finis par trouver tout ce qu’il faut. Philippe nous a fait une salade de chèvre chaud ; de la laitue, des lardons, des tomates cerise et des toasts au chèvre chaud. Un délice, je me régale et ne m’oppose pas du tout à manger. Une fois le repas fini et la vaisselle rangée, Philippe me propose de regarder un film au salon, chic j’adore. Je file au salon et m’installe en tailleur sur le canapé. Il me suit avec une boite de bonbons, alors cet homme me prend par les sentiments. Je prends sur moi pour ne pas me ruer dessus. Le film commence et je pique des bonbons sans autorisation.

- Charlotte ?
- Je peux prendre des bonbons, Philippe. Dis-je avec autant de sucreries dans la bouche que dans les mains.
- Oui tu peux mais doucement, le sucre ce n’est pas bon pour les dents.
- Oui oui, che chsais.
- Et bien dis donc, ma chipie. Il éclate de rire.

Je finis mes bonbons et pose la tête sur ses genoux, il a posé sa main sur mes hanches. Je ne verrai pas la fin du film, Philippe me réveille doucement et je monte au lit.

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