vendredi 12 juillet 2019

Le brossage du soir



Il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas plaisanter. Je l’ai appris enfin non mes fesses l’ont bien compris.
Annoncer à Monsieur que l’on a fait des bêtises n’est pas une chose facile. Je prends mon courage à deux mains et je lui dis

- Monsieur ?
- Houlà, oui Cléa
- Je crois que je mérite une fessée, j’ai été quelque peu insolente.
- Dis-m’en plus.

Son ton est sec. Il m’interroge de long en large sur mes bêtises. Il a d’ailleurs quelques trucs à me reprocher aussi.
Nous montons dans notre bulle. Je dois l’attendre correctement, Il va se doucher, sauf que je me suis assise en tailleur sur le lit et j’attends. Je joue avec mes doigts sans pour autant les abîmer. La porte s’ouvre, je ne pense même pas à bouger. Il me fixe.

- Tu crois vraiment que c’est comme ça que l’on doit attendre sa fessée ?
- Euh… bah… euh… non Monsieur
- Debout ! Nue maintenant ! Dépêche-toi !

Je ne vais pas rire du tout là, je m’exécute sans dire un mot. Monsieur est déjà installé sur le bord du lit. Je m’avance lentement vers lui, il me désigne ses genoux. Une fois installée, Monsieur pose une main sur mes reins et une autre sur mes fesses qu’il masse et caresse.

- Tu as conscience que tu t’es mal comportée ? Que tu as été une gamine capricieuse et insolente ?
- …
- Réponds !
- Oui Monsieur.
- Je vais devoir te punir pour toutes tes bêtises. Résumons : insolences multiples, tu tires la langue comme une petite fille, tu te dévalorises …

Il continue la liste tout en me caressant les fesses. J'ai honte d’être ainsi grondée. Monsieur va être sévère. Avant de commencer, il me demande d’aller chercher la brosse de bain. Je la lui tends, il la regarde et tapote dans sa main puis la pose à côté de lui. Je reprends ma place sur ses genoux. Cette fois-ci la fessée commence.

Les claques sont de faible intensité pour le moment mais Monsieur vise toutes les parties de mes fesses. Je me dis que la fessée va être sympa si elle reste comme ça. Erreur ! Monsieur ne faisait que s’échauffer. Les claques deviennent plus fortes et le rythme un peu plus soutenu. Je sens mes fesses chauffer. Monsieur cible tout, même les cuisses et la naissance des fesses. Je croise, lève les jambes mais je ne me débats pas. Je pose les mains sous ma poitrine et savoure cette plaisante douleur qui irradie mon bas dos. Je me déconnecte peu à peu. Tout s’arrête, argh coupé en plein élan.

- Maintenant que tes fesses sont chaudes, passons aux choses sérieuses.
- Oui Monsieur
- Quelles punitions mérites-tu ?
- Bah une fessée.

Je ris en disant cela. Ce n’est pas une bonne idée. Sa main se veut punitive et de ce fait les claques sont sèches. Il reprend la question, je ne la comprends pas. Il veut simplement que je lui donne l’instrument et le temps …

- J’sais pas moi… 2 minutes de fessées manuelles punitives. Toujours en pouffant de rire
- Jeune fille, on surveille son langage.

Mon exemple a été acté en 2 secondes. Je les ai senties passer ces 2 minutes. La cadence est vraiment soutenue, les gifles sont intenses. Mon bas dos chauffe bien plus que j’en ai l’habitude. Je me sens tellement bien, mon esprit se déconnecte à nouveau. Mon intimité me trahit.

- Voilà 2 minutes, maintenant à ma punition.
- Pardon ?
- Oui, 50 coups de brosse et ce répété 3 fois
- Ah non non ça va aller

Je tente de me redresser et de me rebeller. Un coup de brosse tombe en plein sur ma fesse gauche, je lâche un petit cri et reprends ma place immédiatement. Monsieur lève son bras et donne des coups plus ou moins appuyés. Je ne tente pas de me protéger. Mais je serre les dents et les poings, mes jambes bougent énormément. Heureusement, je n’ai pas à compter les coups.

- Voilà, la première série est passée.

Monsieur m’a dit ça d’une voix douce et posée, sa main est en train de masser mes fesses et se hasarde sur mon entre-jambe.

- Prête pour la deuxième
- Oui Monsieur.

J’assume mes bêtises mais là je regrette amèrement.

Sa main reprend le même rythme que la première fois mais la force de celle-ci est augmentée. Je soupire mais savoure toujours. J’aime tellement cela, je suis tellement bien. Les 2 minutes me paraissent moins longues. Mon corps est totalement détendu, je laisse même échapper un petit gémissement de plaisir. Seulement la deuxième partie de la punition arrive et c’est une toute autre histoire. La brosse est beaucoup plus piquante. Je ne supporte pas du tout le contact de celle-ci avec mes fesses. Je me débats et supplie Monsieur.

- J’ai compris promis, j’arrête de tirer la langue, j’arrête d’être insolente…
- Oh mais c’est moi qui décide jeune fille, tu assumes tes bêtises
- Oui mais s’il vous plaît, stop avec la brosse.
- Oh non !

Le temps de cette mini conversation, Monsieur avait arrêté les coups de brosse. Un petit moment de répit que je n’ai finalement pas le loisir de déguster. Il repart dans une valse très rythmée. Les premières larmes pointent le bout de leur nez. Il s’arrête enfin, fin du second round.

Je prends, cette fois, le temps de respirer. Je ne bouge pas, je ne parle pas, j’attends, je surveille le moindre de ses gestes. Il masse mes fesses, mes cuisses et un peu le dos. Il est tendre malgré cette punition cuisante. J’ose lâcher un soupir et l’esquisse d’un sourire. Je tourne la tête vers lui, il me regarde durement mais ses yeux, d’un vert profond, me disent « je t’aime ». Il soulève mes cheveux et les empoigne, le dernier acte va débuter.

De sa main gauche il me tient par les cheveux et de l'autre il me fesse sans ménagement, la chaleur envahit mes fesses et mon intimité. Je me frotte sur son genou, mon esprit masochiste a pris le contrôle. J’ai envie de lâcher prise… foutues deux minutes. J’aurais dû dire 4 ou 5 minutes.

Pas une parole pour me prévenir que la brosse entre une dernière fois en action. Cette fois Monsieur ne retient pas ses coups (du moins c’est ce que je pense). J’essaie de m’échapper, mes jambes battent l’air comme jamais. Je ne peux plus, je pleure comme une gamine.

- Plus tu vas bouger, plus je continuerai.

Je me ressaisis et tente de ne pas bouger mais je sens mes fesses me brûler. Je supplie toujours en pleurant, aucune zone n’est épargnée. Même mes cuisses goûtent à ce bois que je déteste tant.

- Debout ! Au coin à genoux, mains sur la tête !
- Oui Monsieur.

Je suis restée 5 minutes au coin histoire de récupérer puis Monsieur m’a rappelée à lui pour une dernière discussion. Je finis dans ses bras, sur son torse, il me caresse les fesses endolories et je m’endors ainsi.

5 commentaires:

  1. Vincent flâneur12 juillet 2019 à 23:05

    Voilâ une belle punition amplement méritée... On ne dira jamais assez combien la brosse est un outil indispensable dans une maison bien tenue. Bravo et merci à Monsieur ! Mais une question angoissante me saisit : ne prendrais tu pas goût à être ainsi fessée, Cléa ? Si c’était le cas, l’efficacité de ces cuisants traitemenrs serait toute relative et la probabilité de voir ton impertinence naturelle revenir au galop assez forte...

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    1. La brosse a fait récemment son entrée dans notre maison... et elle est au goût de Monsieur, il faut l'avouer.
      Que vos doutes se dissipent, pour le moment je n'y prends absolument pas goût... notez bien le "pour le moment".

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  2. Quel texte! Je ressens toutes tes émotions, je peux sentir mon coeur s emballer et mes jambes battre l air.
    Le bois est aussi compliqué pour moi, je lui préfère le cuir....mais Monsieur décide.
    Bisous et merci du partage

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    1. Je préfère largement le cuir de la ceinture aussi mais comme tu le dis si bien, c'est Monsieur qui décide 😊

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  3. Très joli texte Cléa :) Voilà ce qui arrive quand on accueille la fessée avec trop de dilettantisme ...Merci de nous faire voyager dans votre petit nuage, en espérant que le nouvel instrument n'a pas été trop douloureux pour vous ;)

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