samedi 4 juillet 2020

J'ai besoin ...


Lovés l’un contre l’autre, ses lèvres embrassent mon cou puis mon épaule, sa main titille mes tétons. Je suis bien, nous sommes bien. Ce matin j’en veux plus, j’ai besoin de plus. Je me retourne, lui souris et murmure

 « J’ai besoin d’avoir mal ».

 Il me rend mon sourire, m’embrasse sur le front. Il ne lui en fallait pas plus, je me retrouve nue, plaquée contre le mur. Il se colle à moi en disant 

« Sens comme tu m’excites ! ». 

Je ferme les yeux tout en inspirant fortement comme pour humer le parfum d’une fleur, sauf que là je sens son odeur à Lui. Ma peau frissonne au contact de ses mains. Il me retourne en un mouvement, mes yeux se plongent dans les siens. J’aime voir son regard changer, le vert de ses yeux devient plus intense. 

Je ne le verrai pas longtemps. Il pose mon collier et me bâillonne. Je regarde à nouveau le mur. Ses mains écartent mes fesses, une légère pression sur mon petit trou

 « Humm tu es une petite chatte maintenant ».

Il prend place sur le lit, me tend la main pour me basculer sur ses genoux. Des claques crescendo comme je les aime : sentir la chaleur m’envahir, un pur délice. Tout se stoppe avant que je ne puisse réellement entrer dans ma bulle. À défaut de la croix de saint André, je me retrouve les chevilles attachées au banc à fessées. Je suis libre de mes mains pour le moment. J’essaie de rester droite. Ses yeux verts viennent faire leur retour, il pose les pinces Japonaises et y fixe des chaînettes pour plus de poids. Je ne connais pas, ça fait mal mais il faut avouer que j’adore ça. Mes tétons en deviennent très sensibles. 

Il me contourne et attrape le martinet rouge. Il chauffe mes fesses, mes cuisses et mon dos, je suis de plus en plus détendue, je souffre de plaisir, c’est bon. Les lanières tombent partout, je me cambre en demandant d’augmenter l’intensité. Mon esprit vagabonde entre ciel et terre. 

Ses mains viennent prendre la température provoquée par l’échauffement du martinet, elles prennent l’humidité de mon sexe trempé. Il titille un peu le plug et le retire sans prévenir…hum j’adore. 
J’ai les yeux fermés quand j’entends CE bruit que je reconnais parmi tant d’autres. Sa ceinture, il fait glisser la boucle sur ma peau rougie, je frissonne encore. 

« Tu la veux ? Tu l’aimes hein ? Demande le moi ! »

Sans me faire prier, je lui demande de me ceinturer. Les coups donnés par celle-ci sont forts et sur un ultime coup je me vois partir dans mes abysses. Je prends peur, pourquoi ? Je ne sais pas.
J'hausse le ton sur Lui, je suis très désinvolte. Sa réaction ne se fait pas attendre, il m’attrape par les cheveux, me bascule en avant et m’attache les mains. Là une déferlante de claques sèches et sans retenue s’abat sur mes fesses. Je gémis, pleure et demande pardon. Il prend ma crinière en main et me dit d’un ton glacial :

« Ne recommence plus parce que ça c’était un aperçu ! ». 

Je baisse la tête en me disant que la séance est finie qu’il va y mettre fin. Non, il s’équipe de notre nouvelle roulette et la plante dans ma chair en commençant par mon dos pour descendre sur mes cuisses. Ça fait horriblement mal. Mais c’est ça qui va me faire lâcher prise. Pour continuer, il me cravache le corps, le cuir est lourd sur moi, je pleure et gémis mais j’aime ça. Mon sexe coule et en redemande. Je bave de plaisir également. Je suis à la limite d’atteindre le but ultime quand il me détache, m’installe sur le lit et m’attache de nouveau en croisant les chaînes, pied droit main gauche, pied gauche main droite. Je suis complètement ouverte et offerte à Lui. Il retire les pinces, ce qui me fait mordre très fort mon bâillon puis il joue avec mes tétons et la roulette. Cette roulette qui finit par passer sur mon clitoris. Je n’attends même pas l’autorisation, je jouis une fois puis deux. Le martinet viendra une dernière fois brûler ma peau avant que je ne lui signale que je ne peux plus avoir mal. Il enlève les chaînes qui croisent mes membres puis se frotte sur moi, son excitation est telle qu’il n’attend pas plus pour me pénétrer. Je voudrais jouir mais il m’en a interdit quelques secondes avant, il a anticipé. 

« Tu aimes ? Alors baise-toi sur moi ! »

Je me retrouve au dessus de lui, faisant ce qu’il m'a ordonné. Nos regards se croisent, son vert intense me transperce. Nous jouissons, cette fois ci,  à l’unisson. 

Bâillon et menottes sont retirés, je me love contre lui, caressant son torse, lui caressant mes fesses et mon dos.
J’ai mal de plaisir, je suis bien. Je n’ai pas envie de descendre maintenant de mon nuage. Un langoureux baiser et je m’endors sur son torse.

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