mercredi 10 avril 2019

Le journal de Charlotte (1)




A force de taquiner, il fallait bien un jour payer et c'était aujourd'hui. Ça faisait un moment que je discutais avec Pierre et on s'entendait très bien. J'étais en formation et lui avait un rendez-vous sur Paris, alors nous avons profité de cette occasion pour nous rencontrer enfin. 
On s'était donné rendez-vous dans un café et si le feeling passait aussi bien qu’à l'écrit, je devais payer mes bêtises.

14h00, il est en retard. Pourquoi les fesseurs sont toujours en retard eux ? 14h05, le voilà enfin. Je lui signale son retard, il s'excuse mais j'en profite pour planter le clou un peu plus profondément. Ses yeux et son sourire parlent pour lui « tu ne perds rien pour attendre ! »

Le feeling est très bien passé, le réel change du virtuel je suis un peu plus posée et calme mais il se joue de moi et me pousse à la faute. 

Direction l'hôtel où nous avions réservé une chambre pour l'après-midi. J'ai voulu partager la note et il m'a dit devant l'hôtesse d'accueil « on va régler ça dans 5minutes ». Je suis aussi rouge que ma culotte enfin qu'une tomate. L'hôtesse pouffe comme une idiote.  

La chambre est vraiment sympathique et il y a assez d'espace pour notre petit jeu. J'ai soudain une boule au ventre et des papillons. Il enlève sa veste et sort de son sac à dos quelques accessoires qui me font soudain pâlir.

Il y a une petite spatule plate en bois, une cuillère en bois, un paquet de mouchoirs et un tube d’arnica. Il me fixe, je suis restée figée, impossible de bouger. Je finis par retirer ma veste et il me désigne le coin. J'y vais sans rechigner et je pose les mains sur la tête. Au bout d'un moment, il me dit de venir à lui, je me retourne et le vois assis sur le lit. Je m'avance et me place devant ses genoux. Il me prend par les cuisses et commence à me sermonner.

« alors jeune fille, on veut jouer les petites filles insolentes qui tirent la langue et disent des gros mots … »

 Je me sens si petite à ce moment-là que j'ai déjà envie de pleurer. Il me dit que comme je me suis comportée en sale gamine depuis quelque temps, je vais être punie comme telle. Le seul geste que je réussis à faire c'est un hochement de tête. La phrase que je redoute le plus arrive « que mérites-tu ? », je suis incapable de répondre. Une première claque s'abat sur ma cuisse droite. 
Il n’a pas la main si ferme, je sens un léger picotement, je ne peux m'empêcher de sourire. Une autre claque sur l'autre cuisse. Pareil je souris et lui dis « tu as des mains en carton finalement ! ». Ni une ni deux je me retrouve couchée en travers de son genou et une dizaine de claques sèches me tombe sur les fesses et le haut des cuisses. Il me relève et me repose la question avec une certaine sévérité dans la voix. Je tourne encore un peu autour du pot, il défait le bouton de mon jean et commence à le baisser. Je resserre les jambes, il me fait de l’effet à se comporter ainsi avec moi. Il descend mon jean à mi-jambe et pose ses mains de nouveau sur mes cuisses. Il repose la question une dernière fois, je lui réponds à mi-voix et entre les dents « je mérite une punition ». Il hausse un sourcil, je reprends plus clairement « je mérite une fessée ».
Il remonte mon jean et me penche sur son genou, il passe son autre jambe sur mes mollets. Je ne vais pas pouvoir croiser les jambes, peut être les chevilles. Je suis les bras croisés et la tête dedans. J'attends qu'il commence, j'ai un peu honte d'être ainsi mais après tout je suis encore habillée. Les premières claques tombent, rien de bien méchant, un échauffement me dit-il. Je ne bouge pas. Il baisse mon pantalon jusqu'aux genoux, masse et caresse mes fesses tout en me sermonnant. 

« se faire rougir les fesses à ton âge, tu n'as pas honte ! »

Le rouge me monte aux joues et les papillons commencent à arriver. Il s'attaque à mes fesses en une fraction de seconde, sa main n'épargne aucun centimètre carré. Il a la main lourde finalement, je croise les chevilles. J'ai les fesses qui piquent et qui chauffent. Je finis par mettre les mains pour me protéger « grave erreur ». En un geste mon jean est à mes chevilles, ma main est coincée dans le dos et la sienne reprend de plus belle. Je ne peux pas bouger, je gémis et chouine. Cette fessée va me tirer les larmes aux yeux. Sa main finit sa chorégraphie et il relâche son emprise sur moi. J'ai chaud, je suis haletante et n'ai qu'une envie me frotter les fesses. Il m'envoie au coin à nouveau. J'en profite pour vérifier la chaleur. Elles sont déjà bien chaudes.
 Il s'absente quelques secondes dans la salle de bain. Je ne réfléchis pas plus longtemps, je lui ai promis que je le ferais. Un stylo traine sur la table de chevet, je l'attrape et dessine un Smiley qui tire la langue sur une de ses spatules. Bon pas sûr qu'il apprécie mais je tiens mes promesses. 

Il ouvre la porte de la salle de bain. J'ai juste le temps de me replacer. Il m’appelle de nouveau à lui, j'avance en titubant. Le jean aux chevilles ce n’est pas très pratique. Sa réaction ne se fait pas attendre, il retire mon jean et ma culotte. Il attrape la spatule que je n'ai pas profanée. 

« Alors comme ça, tu n’as pas peur de mes spatules… c'est ce qu'on va voir. Viens te placer sur mes genoux… bien, tu es docile là… tes fesses sont déjà bien rouges et elles vont l'être encore plus dans quelques minutes. »

Il fait tourner la spatule dans sa main, la pose sur mes fesses, je frissonne. Il replace ses jambes et fait tomber un 1er coup, je sursaute. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il a enchaîné une dizaine de coups. Je sens mes fesses rougir sous chacun des impacts. Il me laisse respirer, j'ai les poings serrés et les larmes aux yeux, et reprends une volée. Mes mains sont fermement maintenues et mes jambes bloquées, je n'ai pas le choix que de subir. Il pose enfin sa foutue spatule, je regrette soudain amèrement ma bêtise. Mais c'est trop tard il a vu mon chef d'œuvre sur sa spatule plate.

« Tu plaisantes là j'espère, tu n'as pas fait ça ! Tu vas le regretter ! »

En finissant sa phrase, il entame une série bien appuyée avec ce bout de bois. Je me contiens mais c'est un effort considérable. Il stoppe net et pose sa main sur mes fesses pour calmer le feu. 

« J’en ai presque fini avec toi Jeune fille... »

Mon corps se raidit, je sais que le bouquet final va arriver. Je positionne mes bras sous la tête et respire profondément. Sa cuillère tombe sur le haut de mes cuisses puis sur la naissance des fesses et enfin sur celles-ci. Il reproduit le même schéma pendant de longues minutes. La cadence est très soutenue, je ne peux pas retenir mes larmes ni mes plaintes. Je suis à bout, je finis par demander grâce. Il s'arrête aussitôt. 
Je reste un moment sur ses genoux pour reprendre mes esprits, me calmer et pleurer en cachette. Il me masse les fesses avec de l’arnica. Mes fesses sont chaudes, piquantes et rouges écarlates.

Je me redresse, remets ma culotte et mon jean. Il se lève et me prend dans ses bras pour me réconforter.
Nous quittons la chambre d'hôtel et il m'invite au restaurant. Pierre est vraiment un amour. Je pense que nous nous reverrons.

2 commentaires:

  1. Vincent Flâneur11 avril 2019 à 19:18

    Vous êtes une délicieuse porte-parole, ou porte-plume, pour décrire si bien ces moments à la fois simples et intenses que nous sommes nombreux à avoir vécus autour de la fessée, à la donner ou à la recevoir. Merci Cléa !

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    1. Merci Vincent, cela me touche. Je suis le porte-plume de Charlotte😉

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