lundi 21 mai 2018

Marc & Lou (7)



Je crois que j’ai un peu trop joué avec le feu et ce sont mes fesses qui vont être en feu. Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça, je sais qu’il n’aime pas ce genre de comportement.

- Lou, ouvre-moi cette porte immédiatement ! s’écrit-il
- Deux secondes, je suis aux toilettes.

Je n’ai pas le choix, soit je le fais de mon plein gré et j’assume, soit il défonce la porte et ça sera pire. Je prends une grande inspiration et j’ouvre, il se tient dans l’embrasure de la porte me fixe d’un regard très noir. Je n’ose même pas le regarder, je me sens terriblement mal. Il ne bouge pas, j’en profite pour me rafraîchir.

-Ne remets pas ton short ça ne sert à rien, lance Marc d’une voix très dure mais calme.

Il se place derrière moi, m’attrape les cheveux et les attache. Une fois fait, il tire dessus pour me faire pencher la tête en arrière.

-Tu voulais t’amuser tout à l’heure et bien maintenant c’est à mon tour !

Il m’embrasse dans le cou et m’emmène jusqu’à la chambre.

-Arrête tu me fais mal, je n’aime pas ce jeu !!

Marc me met une claque sur les cuisses pour bien me faire comprendre que je dois me taire et accepter ma punition.

-Pardon Monsieur, me rattrapais-je
-Il est trop tard pour les excuses, jeune fille.

Il me plaque face à la croix de saint André et m’y attache les mains et les pieds, je suis nue, à sa merci et je ne peux pas bouger. Il vient me bâillonner.

-A nous deux maintenant.

Il caresse mes fesses encore un peu douloureuses et j’entends un sifflement « ah merde, les branches »

-Je n’ai jamais eu à les utiliser avant mais là tu le mérites, me dit-il en faisant siffler le bois dans l’air.

Il tapote mes fesses avec cette dernière, j’ai une boule au ventre et à la gorge, j’appréhende le premier coup.
Il n’y a plus un bruit et il ne me touche plus, je respire et …

-hummmmmmmm ! Criais-je malgré le bâillon

Le premier coup vient de tomber et la douleur est cantonnée sur le milieu de mes fesses, je sens la chaleur et devine la rougeur. Le deuxième puis le troisième coup viennent s’ajouter, j’imagine les stries sur mes fesses. La baguette de bois vient cingler mes fesses dix fois, une horreur. Je suis en larmes et il est toujours en colère. Il me détache et je tombe à ses genoux, il ôte le bâillon. Il me relève d’une main et de l’autre il enlève sa ceinture. Son membre sort instantanément de son short, il m’ordonne de le prendre en bouche. Je peux percevoir toute sa rancune à travers son corps, je suis tellement mal que j’accepte ce qu’il me fait.

-Relève-toi ! m’ordonne-t-il

Il me rattache à la croix de saint André mais cette fois-ci face à lui. Me voilà en croix et ouverte, il pose son majeur sur mon œillet et l’enfonce d’un seul coup m’arrachant un cri. Son index vient aussi s’y placer et il commence des va-et-vient. Il s’arrête net et vient mettre un plug noir, il attrape le wand et vient l’installer directement sur mon clitoris.

-Je t’interdis de jouir.
-Oui Monsieur.

Mon corps tremble, et lui comme moi savons que je ne pourrais pas honorer cette règle. Il se retire, il joue avec mes seins, il les malaxe, les pince, les frappe et finit par y accrocher des pinces. Il vient de nouveau s’attarder sur mon clitoris et mon intimité déjà mouillée, il y pend des pinces à linge et remet le wand. En quelques secondes mon corps entier se raidit et tremble, je ne peux pas éviter l’orgasme

-Ahh Monsieur, s’il vous plait, c’est bon, je viens.

Pas un mot, est-ce une autorisation ? Quoi qu’il en soit je jouis fortement et le supplie de s’arrêter mais rien n’y fait, j’en pleure. Il s’éloigne en me laissant ainsi, j’ai du mal à voir ce qu’il fait avec mes yeux remplis de larmes. Il se rapproche, il est nu avec un fouet à la main. Il commence par quelques coups sur les seins et descend au fur et à mesure, il me donne des frappes sur le sexe, il en arrive même à retirer les épingles avec le fouet. J’hurle trop à son goût et me revoici avec le bâillon. Mon corps entier me brûle et les lanières du fouet s’impriment dans ma peau. Marc s’attarde sur le haut de mes cuisses, il me regarde et les larmes coulent le long de mes joues. Il se rapproche de moi, je peux sentir sa sueur sur ma poitrine, il me débâillonne, me détache, je tombe dans ses bras. Il me pose à terre et m’emmène sur le bord du lit, il s’assoit et me bascule en travers de ses genoux. Marc reprend une fessée appuyée. On frappe à la porte.

-Entrez ! s’écrit-il

Je cache mon visage dans mes mains, c’est le maître d’hôtel, il pose notre dîner sur la table et repart sans dire un mot. Je sens Marc lui faire un signe de tête pour le remercier. La porte se referme et la fessée reprend. Sa main est douloureuse sur mes fesses déjà meurtries par les coups de canne. Il alterne les fesses, frappe uniformément et claque par la même occasion les cuisses. Je me tortille dans tous les sens, Marc passe ses jambes au-dessus des miennes de façon à ce que je ne puisse plus bouger. Mes fesses sont chaudes voire brûlantes, je n’arrive plus à me débattre et je m’abandonne à sa main. Cette fessée me semble interminable, les mots qu’il choisit pour me gronder sont justes et font aussi mal que sa main. Là j’atteints le point de non-retour, mon esprit et mon corps ne font qu’un. Je pleure comme la gamine que j’ai été, je me détends complètement. Il ralentit la cadence et ses claques deviennent des caresses, il joue même avec le plug qu’il finit par retirer.

-Lève-toi ! Et mets-toi à quatre pattes sur le lit ! m’ordonne-t-il

Je m’exécute, il se place derrière moi et me fait l’amour sauvagement. Nous finissons par jouir ensemble. Je m’écroule, à plat ventre, sur le lit.

J’entends l’eau couler dans la salle de bain, mais je reste bien dix minutes dans cette position. Ce qui me donne le temps à la réflexion et je me rends compte que j’ai agi comme une gamine, la punition est amplement méritée. J’entends ses pas se rapprocher de moi.

-Viens prendre ta douche ma belle. Dit-il d’une voix calme et posée.
-Oui Monsieur.

Sentir l’eau couler sur mon corps me fait un bien fou, il me savonne partout et me lave les cheveux, je me laisse faire. Il prend soin de moi, je sors de la douche et aussitôt il m’entoure dans une grande serviette chaude.

-Penche-toi un peu sur l’évier.

Je le regarde inquiète, son sourcil gauche se lève alors j’obéis. Il me masse les fesses et applique de l’arnica.

-Ça te soulagera un peu
-Merci Monsieur. Lui dis-je en enfilant ma nuisette.

Nous retournons dans la chambre pour manger. Marc avait commandé deux salades lyonnaises un vrai régal.
Nous nous allongeons dans le lit et j’ai l’envie irrésistible de le remercier à ma façon. Ce que je ne tarde pas à faire. Je joue avec lui : caresses, baisers... sont au rendez-vous.

Pour la première fois de ce weekend, nous faisons l’amour doucement et tendrement dans des étreintes et des baisers langoureux. Les larmes me montent de nouveau mais cette fois-ci les larmes sont dues au plaisir et au bien-être. Je me blottis sur le torse de Marc et nous nous endormons ainsi pour cette deuxième journée. Je me demande ce que nous réserve le jour suivant.

8 commentaires:

  1. Magnifique paroxysme d'un weekend déjà très intense, véritable tempête d'émotion, de douleur, de culpabilité et de... plaisir
    Et le calme après la tempête, superbe

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    1. Merci... finalement je ferais ptet une saison 2 😉

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  2. "Je me rends compte que j'ai agi comme une gamine, la punition est amplement méritée." Quand on en arrive à l'admettre, en toute honnêteté, alors, c'est que la leçon a porté ses fruits.

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    1. Il ne suffit pas de faire des bêtises mais il faut aussi en assumer les conséquences et en tirer les leçons...

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  3. Belle philosophie Cléa 😊
    Tu l'appliques toi aussi?

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    1. J'ai une forte tendance à l'appliquer...
      Mais oui, je suis philosophe à mes heures perdues 😁

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  4. Oulala. C'est du vécu ? Chaud, en tous les cas. Merci Cléa.

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    1. Euh non non du tout! C'est que j'ai une imagination débordante lol

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