mercredi 30 janvier 2019

Lui, elle, M/moi...





Nue, à genoux sur mon coussin, j'ai les yeux rivés sur ses fesses. La badine ne fait que tomber sur elles et je peux voir tout le plaisir qu'elle y prend.

Je décroche les yeux un instant et tente un regard vers Lui, Notre Maître. Il ne me voit pas. Je le détaille un peu, une attitude sûre de lui, un sourire ravageur et sadique, des mains fermes et ce torse robuste mais doux à la fois et confortable pour un moment câlin.

Je reviens vers Ma sœur, elle est pieds, cuisses et mains liés au banc à fessées que Maître nous a confectionné. Elle est nue, son intimité directement exposée. Maître lui a posé un crochet relié à ses cheveux. Ma sœur est bâillonnée et elle bave. Ses fesses sont striées comme il faut, je me surprends à l’envier, à en être jalouse… vite je chasse cette idée de ma tête, si Maître savait il me punirait sévèrement.

Il s’approche de moi et me tend la main. Je n'ose le regarder, je fixe mes pieds, d’une main ferme il soulève mon menton et me sourit. Je le lui rends, et avance avec lui vers Ma sœur. Il sait que j'aime fouetter, il sait que j'aime switcher mais que je suis encore novice sur ce terrain. Il me murmure à l'oreille « fais toi plaisir ma Douce ! ». Notre regard devient complice.

Je pose mes mains sur le dos de Ma sœur et le parcours. Elle frisonne et gémit de plaisir. Dans la pénombre de la pièce on peut voir son intimité luire. Je m’accroupis devant son visage rayonnant de plaisir, elle bave et j'aime aussi la voir baver. D'un simple clignement d'yeux elle me fait comprendre qu'elle est prête. Je l'embrasse sur le front et me relève pour demander l'autorisation à Notre Maître de prendre un fouet à lanières. À mon grand étonnement, c'est Lui qui le choisit, il a un manche bleu et des lanières noires en cuir. Il est léger, très maniable, il sera parfait. Un dernier regard avec Maître qui est appuyé contre le mur et qui surveille.

Je lève le fouet et le fais tomber une première fois doucement sur son dos. Elle reste stoïque, une seconde fois un peu plus fort, je l'ai vue frémir. Les fois suivantes, les coups sont plus appuyés et les lanières s’impriment sur sa peau. Je fais tomber celles-ci sur son dos, ses cuisses, ses fesses. Elle y prend un plaisir fou et moi aussi. Je suis sûre d'être aussi trempée qu'elle. Je l'entends renifler, je jette un coup d'œil rapide à Maître qui va la voir. Elle veut continuer plus fort, elle lâche prise sous mes coups. C'est alors que Maître se joint à moi, avec un fouet identique au mien. Chacun notre tour nous faisons tomber les lanières tantôt sur ses cuisses tantôt sur son dos. Ma sœur se met à trembler puis plus rien. Nous stoppons net. Maître la détache et la pose sur son coussin. Il me fait signe de venir. Elle pose sa tête sur les genoux de Maître et je lui caresse le dos et les fesses puis je l’embrasse. Elle est magnifique.

Nous la laissons récupérer doucement. Je me sens soulever. Maître m'entraîne vers le banc à fessées, il m'y attache fermement. Je n'ai pas le droit au bâillon mais à une pince sur le bout de la langue. Je n'ai pas le droit au crochet mais aux boules de geisha. Ma sœur est venue s'installer face à moi, elle a une télécommande dans les mains. C'est celle des boules, elle a le pouvoir sur ma jouissance et j'aime ça.

Les mains de Maître me frôlent, je frissonne. Il entame une longue fessée manuelle, mes fesses chauffent et je les sens rougir. Je commence à baver avec la pince sur la langue. Je fixe Ma sœur, je peux lire dans ses yeux tout le plaisir qu'elle en tire de me voir sur ce banc. Je vibre intérieurement, je ferme les yeux pour garder un minimum le contrôle. Ça s'arrête, elle va jouer comme ça tout le long de ma séance. Je tends l'oreille un bruit familier, un tintement, je souris à Ma sœur qui éclate de rire… ça vibre… Maître passe la ceinture sur mes fesses bien échauffées, les premiers coups sont donnés à intervalle régulier. Je peux les anticiper… ça vibre… mon corps commence à parler pour moi, j'en veux plus. La cadence devient irrégulière tout comme l'intensité… ça vibre… je perds pied… je supplie pour qu'elle arrête.

Maître vient alors devant mon visage ruisselant de larmes, il est sadique et ne veut pas me donner l'autorisation de jouir. Il me détache, m’aide à me relever et me ligote les mains aussitôt suspendues au-dessus de ma tête… ça vibre (la garce elle continue)… Maître vient alors poser des pinces partout sur mon corps de sorte à faire un dessin que seuls Lui et elle peuvent voir.

Maître manie la cravache mieux que personne, il tapote doucement pour enflammer mon corps. Sans prévenir il tape un grand coup sec sur une pince. La douleur est vive tant par le coup de cravache que par le détachement de la pince…ça vibre… il s'en donne à cœur joie et Ma sœur aussi qui ne cesse de faire vibrer les boules. Les derniers coups de cuir et vibrations m'emmènent au 7ème ciel. Malgré moi, je coule. Malgré moi, je pleure. Malgré moi, je lâche prise.

Ça ne vibre plus, ça ne frappe plus. Je suis contre le torse de Maître, cet instant câlin. Ce torse il m'est réservé, je m'y sens bien. Je lui dépose un baiser sur la joue puis sur la bouche. Ma sœur se lève et vient m’enlacer.

lundi 14 janvier 2019

Marc & Lou (26)


Les congés arrivent, nous en avons tous les deux besoin particulièrement Lou. Je la sens tendue et au bord de la crise de nerfs. Son travail lui prend énormément de temps et elle commence à partir au quart de tour quand je lui fais une petite remarque.

Vendredi, je finis plus tôt. J’ai pris la décision de m’occuper de Lou pour cette soirée et même le week-end s’il le faut. 16h30 la porte s'ouvre et voilà ma Douce, elle retire son manteau avec hâte et se jette dans mes bras pour un long câlin. Je sens ses épaules se relâcher complètement.

- Alors ma Belle, qu'est ce qui ne va pas ?
- La pression Chéri, mais c'est bon, les vacances maintenant.
- Hum, c'est vrai qu'il était temps, tu commences à devenir une sale gamine.
- Mais euh, je suis sage.

Je l'embrasse sur le front et lui souris. Je la laisse ainsi en plein milieu du salon. Lou part se faire un cappuccino et me demande si je veux un café. J'acquiesce et vais m'installer dans le canapé posant un coussin au sol. Quand elle revient, elle me tend la tasse et prend place à côté de moi sur le coussin.

Je n'ai rien eu besoin de dire ni de faire, elle connait parfaitement sa place. Elle boit doucement son mug fumant et pose sa tête sur mes genoux. Je continue de lire ma revue. Je la sens totalement détendue.

- Ce soir, je m'occupe de toi.
- Oui Monsieur.

….

Je lui fais couler un bain et y mets du bain moussant. Je sais qu'elle apprécie ce genre de moment.
Elle est toujours sur le coussin à bouquiner. Je la prends par la main

- Attends !!J'ai pas fini ma page !
- Pardon jeune fille ?! Répète-moi ça un peu pour voir ?

Pour seule réponse un long soupir et elle jette son livre. Je la traîne jusqu'à la baignoire où je la penche tout en lui baissant son pantalon et sa petite culotte bleue. La dizaine de claques sèches lui font rougir les fesses juste comme il faut. Je redresse Lou, lui prend le menton

- Je t'avais bien dit que j'allais m'occuper de toi jeune fille ?
- Oui … Monsieur… me dit-elle d'une voix douce et calme.

Je continue son effeuillage, elle se laisse faire telle une enfant. J'adore son regard, il est entre la honte et le jeu. Je dénoue ses cheveux qui lui tombent aussitôt sur les seins. Je la fais tourner sur elle-même pour contempler ses fesses rougies quelques minutes avant. D’un simple geste j'ordonne à Lou de monter dans la baignoire.

Je m’assois sur le bord de celle-ci, attrape la fleur de douche et commence à lui mouiller les épaules, les bras. Je m'attarde sur sa poitrine, faisant des ronds et ne négligeant aucun recoin. Je lui demande de se mettre debout, la fleur continue sa descente progressive. Je masse ses jambes puis dans un geste doux mais ferme je les écarte. Savonnant ainsi son abricot, je constate que ma petite Lou n'en est pas insensible. Une tape sur la cuisse la ramène à la réalité. D'un simple regard je la fais tourner et lui fais prendre appui contre le mur. Cambrée et offrant ses fesses légèrement rougies par les quelques claques, je continue de la savonner. Cette fois-ci, je masse son cou, son dos et enfin ses deux magnifiques fesses. Pour ces dernières je préfère de loin le nettoyage à la main. C'est donc les mains pleines de savon que je me délecte de cette paire charnue, insistant par moment sur son œillet. La cambrure de ses reins se fait plus prononcée, je profite donc pour vérifier que son intimité est parfaitement nettoyée. Je passe un doigt sur ses lèvres puis deux, enfin je pose mon index et mon annulaire sur celles-ci et avec mon majeur j’inspecte les petits recoins.

Lou a la tête baissée, elle apprécie mon traitement de faveur. Je la sens au bord du précipice et décide donc de la faire chuter. Accélérant les va et vient, je l'emmène vers notre contrée préférée.

Je la laisse reprendre doucement ses esprits.

- Délasses-toi ma Douce, je reviens après.
- Oui Maître. Me dit-elle d'une voix douce et calme. 

Elle plonge la tête sous l'eau.