jeudi 19 septembre 2019

Le journal de Charlotte (3)



Ça y est, on est vendredi soir ! Demain j’ai rendez-vous avec Nicolas, on passe la journée ensemble. Les fessées seront aux programmes bien sûr. J’ai quelques bêtises à avouer. Mais cette journée va nous permettre de décompresser aussi, je compte bien traîner Nicolas dans les boutiques.

Le réveil sonne il est 8 heures, je m’étire tranquillement et savoure ce samedi matin. Le soleil pointe le bout de son nez par le Velux. Nous nous sommes accordés sur l'heure hier soir : 11 heures devant un café du centre-ville. Je vais prendre ma douche puis j'enfile les sous-vêtements et le t-shirt que j’avais préparé hier, je mettrais ma jupe juste avant de partir. Je bois mon café tranquillement quand on sonne à la porte, je regarde l’heure : 9h30. Je vais ouvrir d’un pas nonchalant. Oh mon Dieu… Nicolas. Mais qu’est-ce qu’il fait là, lui ? Je suis rouge de honte quand je réalise que je n’ai pas mis ma jupe pour ouvrir.

- Bonjour Jeune fille, lance Nicolas tout en baissant les yeux sur ma culotte. Je n’en demandais pas tant. Joli accueil.

Il me fait un clin d’œil et entre. Je suis bouche bée. Je n’ai même pas la politesse de lui rendre son bonjour. Je me reprends assez vite et lui fais la bise tout en proposant un café qu’il accepte volontiers. J’en profite pour aller mettre ma jupe

- Pas la peine, jeune fille. On ne va pas perdre de temps. On a des choses à régler.
- Mais euh… s’il te plaît.
- Stop ! Va au coin, le temps que je finisse mon café… mains sur la tête.

Je ne savais pas qu’on pouvait être si long pour boire une tasse. Je l’entends bouger et il se colle à moi.

- Alors jeune fille, où est ton carnet ?
- Dans le tiroir, dis-je en lui montrant l’endroit.

Il le prend et s’assoit pour le lire. Il est bien rempli : non-respect du couvre-feu, oubli de rendez-vous médicaux, procrastination, manque de respect parfois… j’en passe.

Sans un mot, il vient me chercher par l’oreille et m’emmène jusqu’au canapé. Il s’y installe et me regarde avec son regard bleu profond.

- Tu te fous littéralement de moi là, Charlotte !
- Mais non, j’ai juste un peu déconné.
- Un peu ? C’est une blague ? Je vais te montrer, un peu, comment je réagis face à ce genre de bêtises.

En me disant cela, il me couche sur ses genoux et me flanque une volée qui m’arrache des plaintes. J'ai les fesses qui piquent alors que la fessée ne fait que commencer. Je ne sais pas si c’est parce qu’il m’a prise au dépourvu en se pointant chez moi comme ça, mais je suis très vexée.

Il passe ses mains sous l’élastique de ma culotte qu’il fait glisser lentement, ses mots continuent de pleuvoir et de m’atteindre. Il me dit

- Tu es une jeune fille irresponsable, cette fessée tu ne l’as pas volée, crois-moi !

Je ne réponds pas, ses mots vont encore tourner en boucle dans ma tête. J’ai les fesses complètement découvertes et ma culotte au milieu des cuisses. Nicolas passe sa main sur mes fesses légèrement chaudes, je frisonne, il joue, j’aime ça. Il continue ses caresses mais s'attarde sur mes cuisses, je sens les choses arriver.

Plus un bruit, plus de mouvements. Je respire profondément, je sais ce qu’il va se passer. Sa main s’abat une dizaine de fois sur mes cuisses insistant sur le même endroit. Je gémis à chaque claque mais Nicolas reste intransigeant. Il revient enfin à mes fesses qu’il n’épargne pas. Une fessée longue, piquante et sèche. Je suis suffocante, haletante et aux bord de demander grâce. Je bats des jambes, je n’en peux plus. Il sait que je ne veux pas pleurer devant lui mais je crois qu’aujourd’hui il le cherche. De sa main gauche il tient fermement la main que j’ai tenté de mettre pour protéger mes fesses.

- Plus tu bougeras jeune fille, plus tes fesses rougiront !
- Pardon Nico, excuse-moi
- D’abord moi c’est Nicolas et ensuite tu seras pardonnée une fois que j’en aurais fini avec tes fesses !

Il reprend la fessée à une cadence soutenue, il n'alterne pas à chaque claque mais se fait toujours insistant sur la même zone de mes lunes. Soudain le bruit des claques change et surtout la douleur aussi, celle-ci est immédiatement ressentie. Nicolas vient de sortir, de je ne sais où, une spatule en bois. Je crie et supplie pour qu’il arrête. Il ne veut pas m’entendre. Je pleure comme une gamine à présent. Mon corps est pris de spasmes et mes jambes ne bougent plus. Je suis dans l’acceptation de ma punition. La spatule continue de s’abattre sur mes fesses, cuisses et cette foutue zone sensible : la naissance des fesses. Les coups sont secs et bien placés. Je sursaute à chaque fois tout en étouffant mes cris dans mon canapé. La spatule tombe à terre et la main de Nicolas vient la remplacer pour quelques claques puis il s’arrête.

- Voilà, ma belle c’est fini.

Sa voix est redevenue douce et calme. Sa main qui vient de me punir est caressante. Je reste inerte sur ses genoux, mes fesses complètement en feu et douloureuses.

- Allez debout ! Va te calmer au coin.

Toujours sans un mot, j’obéis, je ne veux pas m’attirer d’autres ennuis. Quelques minutes plus tard, il vient de nouveau se coller à moi.

- Viens !

Je me jette immédiatement dans ses bras et me blottis contre son torse. Les larmes continuent de couler. Il passe sa main sur mes fesses meurtries, m’embrasse le front.

- Remets ta culotte et ta jupe. On sort !

Je le regarde d'un air interrogatif, Nicolas me met une claque sur les fesses ce qui signifie ne discute pas. J’obéis et nous sortons.