vendredi 29 mars 2019

Le journal de Charlotte



Je m’appelle Charlotte, j’ai 28 ans et je viens de prendre la décision la plus importante de ma vie. Je veux vivre ce que j’ai toujours eu envie de faire. Depuis que j’ai 16 ans, je suis attirée par le BDSM sans vraiment savoir ce que c’est. J’ai déjà vécu quelques trucs avec mon ex ; être attachée pour faire l’amour, quelques claques sur les fesses … et pour vivre à fond le truc, je me suis inscrite sur différents sites de fessées, bdsm, diaper et j’en passe. 

A force de discussion, je me suis liée d’amitié avec une jeune femme. Nous nous sommes trouvées des points communs. Nous nous sommes faites des confidences sur nos envies, nos fantasmes. Cette jeune femme, Cerise est ma jumelle et je lui dis tout. Elle est mon garde-fou, je lui envoie un SMS quand je vais à un rendez-vous.

Le soir quand je rentre du travail, ah oui je suis secrétaire dans le public donc j’ai des horaires vraiment cool. Bon le soir quand je rentre, je m’installe dans mon canapé et navigue sur les différents sites, une vraie ministre. Mon Mug de café à la main, je réponds, ou pas d’ailleurs, aux messages que j’ai eu dans la journée. Les amitiés virtuelles sont parfois fortes et je communique avec quelques personnes à forte personnalités mais j’aime ça. Je peux explorer mon côté soumise, mon côté little, mon côté dominante. Je ne sais pas où je dois me positionner mais pour le moment je vise large.

Sur un site de BDSM en tout genre, j’ai fait la connaissance de Philippe, un homme au charisme fou. Il a 45 ans, célibataire et franchement le feeling passe super bien. Je me soumets à lui virtuellement, il a ce « je ne sais quoi » qui fait que je suis toute chose. Je l’aime beaucoup et c’est réciproque, je crois. Je suis très hésitante pour une rencontre, même autour d’un verre enfin non d’un café… nous sommes deux accros de la caféine. Alors il m’a dit « on a le temps, quand tu seras prête ! ». Il est d’une patience à toutes épreuves.

Sur ce même site, j’ai été contactée par un soumis. Il est vraiment sympa, on parle de tout et de rien mais là c’est lui qui se soumet à moi naturellement. Je l’aime bien aussi, malheureusement il est loin pour une rencontre mais qui sait.

Je suis aussi sur un site qui est consacré uniquement à la fessée et là, j’ai fait ma première rencontre avec Nicolas, un homme plus vieux que moi, bon il a 8 ans de plus. J’adore le taquiner sur son âge et il marche. C’est un jeu entre nous. Il sait comment me fesser et sait ce que je cherche et j’aime dans ce « besoin ». Je discute pas mal aussi avec d’autres spankees, toutes aussi chipies les unes que les autres. C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré ma jumelle. Sur ce site, je m'amuse beaucoup et je fais de belles rencontres.

Internet est une source de renseignements intarissable, j’en apprends de plus en plus au fil de mes recherches. Certaines choses ne me plaisent pas du tout, d’autres m’intriguent et parfois j’ai envie de vivre ce que je lis mais je ne sais pas si ça me plaira. Mes discussions sont riches aussi, certains de mes contacts écrivent des scénarios et je m’imagine très bien dedans. Comme avec cet homme qui est adepte de l’ageplay. Je pense que je testerais avec lui, il faut que j’en parle avec Cerise.

Mais il n’y a pas que des hommes dans ce monde, il y a des femmes c’est d’ailleurs  une séance de soumission ou de fessées qui me fait très envie. Je pourrais ainsi connaitre mon orientation sexuelle et surtout c’est un fantasme bien ancré que de recevoir une fessée par une femme. Je laisse les choses venir, on verra bien.

jeudi 21 mars 2019

Compte rendu



Je ne sais pas comment commencer ce compte rendu alors je vais poser le décor.  

Je suis dans le bureau à attendre en le fixant, un petit sourire sur les lèvres. Jérôme est  face à moi,  le regard sévère et dur. La question habituelle « tu sais pourquoi tu es ici ? ». Je n'aime pas mais je réponds «  pour être punie ». Ce n'est pas la seule chose qu'il veut entendre, il faut que j'énumère moi-même mes bêtises et ça c'est dur et honteux. « J’ai fait pas mal de fautes d'orthographe sur mes récits, je t'ai encore traité de mains en cartons (bien-sûr avec un sourire non dissimulé) et euh… j'ai été un peu mais un tout petit peu insolente avec les profs du site (avec mon plus beau sourire ) ». Je crois que je devrais arrêter de sourire et de rire quand je dois avouer moi-même.

Je déboutonne mon jean, Jérôme est assis sur la chaise et il me tend la main, je la prends et me retrouve immédiatement sur ses genoux. Le jean ne reste pas sur mes fesses ni la culotte d'ailleurs, je pensais qu'il allait commencer la fessée progressivement. Il me sermonne tout en commençant à me fesser. Non seulement je suis déculottée directement mais les claques sont fortes et sèches. Je crois que j'ai encore tiré sur la corde. 

Il a écarté les jambes de façon à ce que mes pieds ne touchent plus le sol. Il alterne mes fesses méthodiquement toujours avec la même puissance. Je sens que mon bas dos chauffe et rougit. Je sers les poings et les dents. Sa main se stoppe et, pour reprendre ses mots, les choses sérieuses vont commencer. Il se penche pour attraper le paddle. Je déglutis. 

Il annonce la couleur (mes fesses sont déjà rouges) 30 coups pour les fautes et 30 coups pour toutes mes insolences envers les profs et lui-même. Je devrais en plus compter les coups, il sait que je n'aime pas cela mais je n'ai pas envie d'aggraver la situation. Il pose le paddle sur mes fesses et le fait glisser lentement. Ce contact me fait frissonner. Je n'ai pas le temps de dire « pardon » que le 1er coup est déjà tombé « Un ».

Je compte les 20 premiers coups, non sans mal. J'ai serré les poings, croisé mes chevilles et dis « ouch,aïe ». Il fait une pause mais en profite pour me fesser de nouveau avec sa main. Puis « vingt-et-un ! », là les larmes sont aux bord des yeux, jusque 25 je peux supporter mais après je lâche tout. Les larmes coulent en même temps que je compte. Mes mains sont sur ses chevilles, mes pieds sont croisés et se balancent de haut en bas. Je n'aspire qu'à une chose que la fessée s'arrête. Bien sûr les 5 derniers coups sont les plus forts.

Il s'arrête enfin je suis toujours sur ses genoux et reprends mes esprits. Pour être sûr que j'ai bien compris la leçon Jérôme finit par une fessée manuelle, certes un peu moins forte mais comme mes fesses sont déjà bien échauffées et très sensibles, elle me fait très mal. 
Après un passage au coin pour me calmer, je peux enfin remettre mon jean.

Messieurs les professeurs, j’ai compris la leçon et je ne serais plus insolente envers vous… du moins pour le moment 😋.

jeudi 14 mars 2019

Notre Bulle



Nous sommes tous les deux dans notre pièce, notre bulle comme nous aimons l'appeler.

Je suis devant toi dans une tenue que tu adores. Je porte mon collier bien évidemment, un porte jarretelle noir auquel est attachée une jolie paire de bas coutures, mes escarpins fermement verrouillés, un simple soutien-gorge en dentelle noire et j'ai mis le plug que tu m'as offert.

Je me tiens droite et fière de me montrer ainsi. Tu tournes autour de moi en laissant glisser tes mains sur mon corps. Je frisonne, je ferme les yeux pour apprécier ces douces caresses. Le calme avant la tempête qui nous attend, qui m'attend. 
Tu me fais mettre à genoux, telle est ma place. Je baisse la tête instinctivement. La pénombre de cette pièce ne te permet pas de voir mon sourire. Je suis bien ainsi, calme et apaisée, rien ne vient perturber mon esprit. Tu positionnes un miroir sur le mur et place dans son reflet le banc.

 Ta main se pose sur mon menton me faisant ainsi me relever. Un rapide coup d'œil pour savoir ce qui m'attend. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Tu as ton regard joueur, tes yeux brillent et le petit rictus qui arpente tes lèvres est signes que nous allons passer un moment délicieux. 

Tu me fais placer à quatre pattes sur le lit, je perds soudain la vue. Mon ouïe en est plus affûtée. Je n'ai pas eu le temps de voir ce que tu avais préparé. Ma confiance est telle que je me laisse guider. Soudain des lanières viennent fouetter mon dos, mes cuisses et mes fesses. Ça pique un peu mais c'est salutaire. Je sens mes épaules se décontracter. Vient ensuite la cravache que tu fais tomber doucement puis tu augmentes la puissance. Je peux entendre ta respiration s'accélérer en même temps que la mienne. Tu y prends autant de plaisir que moi. 

Ma peau chauffe, brûle mais mon esprit et mon corps crient et hurlent « encore ».  Mon intimité à présent dévoilée ne trompe pas, j'aime ce que tu me fais. Tes doigts me parcourent, ils passent sur les boursouflures naissantes. Je suis haletante et toi enivrant. 

Tu m'ordonnes de me placer sur le banc. Je me penche sur celui-ci, les bras et les jambes de chaque côté. Mes poignets et mes chevilles sont vites menottés, me plaquant ainsi totalement. Le bâillon fait aussi son entrée, je sais par avance que je vais le mordre et baver. Les coups de martinet reprennent. 

L'instrument qui entre ensuite en contact avec mes fesses me fait vraiment mal. Cette fois ce n'est pas pour mon plaisir mais bel et bien pour me punir.  J'ai manqué à mon devoir et je dois subir.  « Le vengeur » comme tu l'as appelé, ce morceau de bois troué, ce paddle m'arrache des plaintes et quelques larmes. Je dois assumer mes erreurs pour ne plus les recommencer. 

Tu t'arrêtes, tes mains se baladent toujours sur mon corps échauffé par les lanières. Tu prends le temps de me masser les tétons, je sais très bien ce que ça signifie. La douleur est immédiate et reconnaissable, les pinces japonaises sont entrées dans la partie. Tu les tends,  je bouge légèrement pour voir ce que tu as fait. La tension est infaillible. Puis ta main trace le chemin jusqu'à ma bouche et ensuite vers mon intimité luisante. La même douleur et la même tension. Tu te plaque contre moi et me retire délicatement le bandeau. 

À travers ce miroir, je te vois et tu rayonne dans ton rôle. À  travers ce miroir, je me vois et je bave comme pas possible. J'aime ce que je vois, j'aime cet instant qui me parait une éternité. Nous plongeons nos regards à travers ce miroir. C'est si intense, si envoûtant. Je le grave dans ma mémoire. 

Tu reprends la cravache puis le martinet. J'avoue que je ne sais plus où je suis ni ce qui m'arrive. J'ai l’impression de planer, de m'envoler. Il se passe un moment où je suis totalement déconnectée et à ta merci. Je suis tienne, ta chose et j'aime ça. Je subis pour NOTRE plaisir. 

C’est un bonheur d'être enfin dans tes bras, la tête posée sur tes genoux. Tu me caresses, m'aide à reprendre conscience, tu me laisses redescendre à ma façon. Les larmes coulent sur mes joues, le sourire qui s'imprime sur mes lèvres en dit long. Je ne veux pas quitter tes bras, ton torse, je m'y sens si bien.