samedi 5 mai 2018

Du virtuel au réel





Il faut que j’écrive… mes pensées sont confuses et les mettre par écrit m’aidera. Je viens de vivre une expérience inoubliable. 

Cela fait quelques mois maintenant que je discute avec lui via un site consacré à notre petit monde rose ou rouge comme vous voulez. Monsieur est au courant de chacune de mes conversations, il ne s’y oppose pas tant que ça reste du virtuel. Nos échanges sont plus ou moins sur-joués, je taquine un peu, beaucoup en fait et lui reste dans son rôle, me sermonnant ou haussant le ton (même à l’écrit ça se sent). Nous n’avons pas que des conversations liées à notre jeu mais c’est plaisant de discuter avec lui.  Un jour, Monsieur m’a même punie pour lui. J’avais poussé un peu trop loin Maurice… 

Il y a 2 semaines, Monsieur me dit  « tu lui diras que je veux lui parler ». Ni une ni deux, je lui file mon téléphone, pensant qu’ils allaient simplement échanger via le site. ERREUR. Ils se sont échangé leurs mails. 

Leur discussion m’intrigue, je tente même de fouiller dans les mails de Monsieur, résultat : une méga giga claque sur la cuisse et 1 semaine de privation de fessées. 

Et puis un jour, je taquine Monsieur sur le sujet. Il me répond « oui, j’ai prévu une rencontre » et là je lui fais mon regard le plus interrogateur. Nous discutons longuement sur cette rencontre, au final c’est moi qui l’ai voulu, c’est mon fantasme avouons-le. Waouh ! Se faire entendre dire qu’un inconnu va me fesser et avec l’autorisation de Monsieur c’est pour le moins étrange. Je prends mon courage à deux mains et recontacte Jérôme. On discute, on échange nos mails et nous voilà parti dans les souhaits. Mon dieu si j’avais su qu’il fallait autant de préparation ; quand on est en couple avec son fesseur il n’y a pas autant de questions. Pour qu’il y est le moins de gêne possible, nous décidons que la séance (on va l’appeler comme ça) se déroulera à deux, Jérôme et moi. Monsieur ne sera pas avec nous.

Ça y est, le jour J, inutile de dire que j’ai très peu dormi et que j’ai pas mal cogité. Je n’aime pas l’inconnu, je suis quelqu’un qui planifie tout et là n’avoir aucun contrôle c’est dur ! Je vais marcher pour m’aérer l’esprit mais cette séance m’obsède. 

Sur la route, j’ai du mal à parler, les mots ne viennent pas, Monsieur a toujours un œil sur moi et un sourire en coin (il est fier de lui). Il me répète sans cesse  « si tu ne veux pas, tu n’y vas pas ». Il y a toujours ce petit crocodile en moi mais j’ai envie d’y aller, je veux le faire. On arrive devant l’adresse que Jérôme nous a indiquée, mon cœur bat la chamade, nous continuons de discuter en attendant l’heure. J’embrasse Monsieur et sors de la voiture, je m’adosse à un muret et joue avec mon téléphone. Je lève les yeux, il vient d’arriver. Je ne sais pas qui est le plus stressé des deux mais ça se sent. Je n’ai qu’une envie partir en courant, mon petit côté crocodile mais je sais que je le regretterai de ne pas avoir pris la décision de le suivre. Nous montons au bureau et là je découvre un autre homme, un peu plus sûr de lui.

Il me questionne, je lui réponds comme si j’avais Monsieur devant moi, mais impossible de le regarder. Il remonte ses manches, j’ai une envie de rire mais par respect et pour ne pas le vexer (surtout m’attirer plus d’ennuis) je ne fais rien. Il me tend la main et me voilà sur ses genoux. Il est très prévenant, me demande si ça va et surtout de me détendre,  pas facile. Je me demande ce que je fais là et pourquoi j’ai accepté. Il commence doucement la fessée sur le jean, bon ça va il n’a pas la main lourde, au bout d’un moment (je n’ai aucune notion du temps) il me fait me relever, me dit de déboutonner mon pantalon, je ne réfléchis pas, j’exécute et me remet en position. Il appuie un peu plus ses claques mais j’encaisse… le moment fatidique arrive, il baisse ma culotte. Je n’ai plus de protection, j’ai chaud et surtout la vraie fessée commence, sa main est plus lourde. Je commence à sentir vraiment mes fesses chauffer, je ne lui dit pas mais j’ai mal, je croise les pieds pour ne pas fléchir (la fierté…). Chose promise, chose due, il passe à la règle, je ne connais pas cet instrument, j’appréhende un peu le 1er coup. Je sais que je dois compter mais je n’ai pas envie. Il a une phrase qui me fait sourire (heureusement qu’il ne me voit pas) «  dis-moi, tu sais compter jusque combien ?», bien sûr j’aimerai répondre jusque 10 mais il m’a devancé en me disant «  réfléchis bien à ce que tu vas répondre ». Alors comme convenu, je sais compter jusque 25. Le 1er coup tombe enfin, ça pique mais c’est supportable, il enchaîne les coups de règle, les 4 derniers sont un peu plus douloureux mais je supporte bien au final. Il me demande si ça va et s’il peut continuer, alors on repart pour 15 coups. Là c’est autre chose et les 5 derniers coups me font regretter mes bêtises. Il repose la règle, reprend la fessée manuelle. Je finis au coin enfin au mur les mains sur la tête, même si je ne reste pas longtemps, je réussis à ne pas rester en place. Je jette un coup d’œil autour de moi, ce qui me vaut une claque et un « pas bouger » auquel je réponds  « je peux aboyer aussi si tu veux ». Je ne l’ai pas entendu bouger mais il est juste à côté de moi et me demande de répéter. Oups ! Je baisse la tête et dis « non rien », bon bah les 2 claques qui suivent sont méritées. Je ne pense pas être restée plus de 5 minutes au coin quand il me dit de remettre culotte et jean. Il me montre d’autres instruments que je ne connais pas non plus d’ailleurs, peut-être une prochaine fois … 

Nous redescendons, il n’attend pas que Monsieur vienne me chercher, trop de gêne pour lui, moi et même Monsieur. Avant de partir, il me demande un mail pour avoir mon ressenti à chaud.
Je retrouve Monsieur plus apaisée et moins stressée. Nous « débriefons » de cette séance et je lui avoue que j’aimerai qu’elle ne soit pas unique. C’était troublant mais très agréable à vivre avec Jérôme.

8 commentaires:

  1. Je ne sais pas comment tu en es venue à parler avec lui sur le site (enfin si c'est de la réalité et pas de la fiction), et comment ton Monsieur a pu accepter. Au delà de ça, cela a du être une sacrée expérience, se faire emmener te faire punir comme ça.
    J'aime bien aussi le "non, rien", comme réponse pour ne pas répéter les insolences..
    Merci pour ce récit, Cléa.

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  2. Une expérience dont on comprend que vous ayez grande envie de la renouveler. J'aime aussi beaucoup l'idée d'une semaine de privation de fessée comme punition.

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    1. Oh oui j'aimerai vraiment mais il faut un peu de patience quand même pour la renouveler.
      Monsieur est parti du principe que comme j'aime ça,il n'y a pas de raison de me donner ce que j'aime...

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  3. J'aimerais moi aussi renouveler cette expérience
    Il reste encore quelques coups de règle à solder 😆

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    1. les coups de règle restant peuvent se négocier non?

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  4. On peut négocier une saison 2 des aventures de Marc et Lou par exemple 😊

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  5. Ca tu le savais déjà 😁
    On peut négocier autre chose sinon..un indice: tous les instruments ne se valent pas..

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