samedi 12 mai 2018

De l'autre côté du miroir

Ce récit n'est pas de moi, son auteur m'a demandé de le publier. Je le laisserai répondre à vos commentaires. Bonne lecture !




 « Comment j’ai fait pour me mettre dans ce pétrin ?? »

C’est tout moi ça, c’est quand je me retrouve  face à cet inconnu et en présence de monsieur que je mets à réfléchir !
Pourtant dès le départ il n’était pas question de se rencontrer. Il savait que j’étais en couple et que seul monsieur me fessait. Je crois même que dans son tout premier message il me disait qu’il savait que je ne cherchais pas de fesseur ...
Bien sûr on s’entend bien maintenant, on délire pas mal aussi. Bien sûr on s’est rendu compte qu’on est quasi voisins, ce que ni l’un ni l’autre n’aurait cru. Et le plus important c’est que nous avons la même vision de la fessée.
Mais quand même ! Il y a 6 mois quand on a commencé à papoter j’aurais jamais cru me retrouver face à lui ! Même en présence de Monsieur !
J’aurais dû me sauver en courant quand j’ai vu les instruments qu’il a fabriqués !
Et quelle idée j’ai eu d’accepter son deal ?? Même si je reconnais que voir cette fille se faire fesser par lui m’a pas mal émoustillée… C’est donc à ça que je ressemble quand je suis sur les genoux de monsieur ? Une petite fille, une gamine qui est punie ? Et dire que j’aime ça… je rougis…
Je rougis encore plus de lui avoir dit que j’avais ce fantasme de voir une fessée. Mais pourquoi je lui ai dit que je rêvais aussi d’être fessée devant ou par un inconnu ??
Mais un deal est un deal, et monsieur m’a clairement signifié que je devais tenir ma parole. Je soupçonne que lui aussi rêvait de cette situation…
Alors je vais être brave – comme d’habitude – et allons y.

Les premiers instants où je me suis retrouvée face à lui toutes ces pensées se sont bousculées dans ma tête.
Monsieur a dû voir mon hésitation, mais j’ai pu voir dans ses yeux qu’il fallait que je me décide.
Alors comme convenu je suis venu m’allonger sur les genoux de monsieur.
Contrairement à son habitude monsieur a commencé par fesser doucement par-dessus mon pantalon. J’étais tellement surprise que j’en ai oublié un moment que quelqu’un d’autre était là, dans la pièce, et me regardait.
Mais la réalité m’a vite rattrapée. Quand monsieur m’a fait relever et m’a dit 

« baisse ton pantalon ». 

J’entends encore ces mots dans ma tête, et j’en frémis encore.
Le regard de monsieur m’a vite fait obéir. Il avait été clair : je devais assumer mes paroles et montrer tout mon respect pour monsieur en faisant tout ce qu’il me dirait.
Ce fut moins difficile que je ne le craignais. Le pantalon fila même directement jusqu’à mes chevilles, me laissant en culotte, face à monsieur et face à cet inconnu dont je pouvais sentir le regard. Etrangement j’avais le sentiment qu’il était plus gêné que moi…
Monsieur m’attrapa par le bras et me recoucha sur ses genoux. Ce que je n’avais pas vu venir c’est qu’il baisserait immédiatement ma culotte et me mettrait ainsi cul nu par surprise.
Les premières claques furent bien plus fortes, et il ne fallut pas longtemps pour que j’oublie toute fierté et que je me mette à gesticuler et chercher à me protéger. Mais monsieur me rappela à l’ordre en évoquant la ceinture qu’il avait préparé sur le bureau.
Mes fesses commençaient à sérieusement me picoter et j’avais de plus en plus de mal à me contenir.
Après ce qui m’a semblé durer une éternité monsieur s’arrêta soudainement, me fit relever et me dit : 

« tu sais ce que tu dois faire à présent, je n’ai pas besoin de te le rappeler ? »

J’allais ouvrir la bouche pour le supplier de ne pas me demander ça, mais je le vis qui regardait en direction du bureau. Je compris qu’il valait mieux me taire, non pas uniquement par peur de la ceinture, je la connais, mais avant tout pour ne pas décevoir monsieur.
Après tout je venais déjà de me prendre une fessée cul nu devant cet inconnu, et j’étais là debout les fesses à l’air – et rouges.
Je me tournai donc vers l’inconnu, m’approchai de quelques pas et réussis tant bien que mal à bafouiller en regardant mes pieds :

 « tu veux bien me donner une fessée s’il te plait? »

Je ne sais pas comment j’ai réussi à sortir ces mots, mais ce souvenir me fait toujours autant d’effet…
Evidemment il n’a pas manqué d’en rajouter en me faisant répéter ! et quelle honte de devoir attendre sa réponse, et lui qui prenait son temps !
Mais finalement je n’aurais pas dû être si pressée. Je me suis retrouvée sur ses genoux en un instant, et l’instant d’après une première volée appuyée et rapide m’a vite fait oublier toute honte. Ça chauffait, ça piquait, et ça ne s’arrêtait pas.
Et monsieur qui laissait faire !
A ce moment-là je lui en voulais, j’avais totalement oublié que je m’étais mise toute seule dans cette situation. Evidemment l’autre n’a pas manqué l’occasion…
Je me sentais abandonnée et punie comme une petite fille, c’était injuste mais troublant.
J’avais arrêté de pousser de petits cris, et je ne pus retenir mes larmes, le seul moyen d’exprimer toutes mes émotions contradictoires.
Il a senti que j’avais franchi un cap, et sa main est devenue plus légère.
Il s’est finalement arrêté, nous sommes restés un instant en silence, et je ne pus m’empêcher de repenser à ce fameux récit qu’il avait écrit. C’est donc cet instant de grâce qu’elle a vécu ? Est-ce vraiment arrivé ? Comme j’aimerais le savoir !
Il a remonté ma culotte, m’a aidé à me relever et m’a souri. Je crois bien que moi aussi.
Ensuite il est parti, aussi vite qu’il est venu.

Quant à ce que monsieur et moi en avons pensé, ce que nous nous sommes dit et avons fait ensuite, cela reste entre monsieur et moi.
Parce qu’au final, il n’y aura toujours que monsieur et moi.

2 commentaires:

  1. Précision: ce texte a été écrit il y a plusieurs mois en imaginant une éventuelle rencontre avec Clea, vécue de son point de vue... La réalité a été un peu différente! 😊

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  2. Ha l'imagination ! Jolie histoire.

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