mercredi 20 mai 2020

Le journal de Charlotte (9)



Ma nuit a été très agitée, j’ai fait des rêves assez surprenants, je me réveille donc avec une certaine envie de me faire plaisir. Je jette un coup d’œil à la porte, elle est bien fermée, je regarde mon téléphone pour voir l’heure ; 8h15. Je glisse ma main dans ma culotte et je commence à me masturber lentement. Enfin, que c’est bon, la tension sexuelle qui règne ici est très forte. Je me donne du plaisir sans ménagement, oubliant même que la porte peut s’ouvrir à n’importe quel moment. J’arrive enfin à mon but, je jouis sans retenue. La porte s’ouvre dans un grand fracas.

- Oh merde !
- Tu as deux secondes pour m’expliquer Charlotte, et j’espère pour toi que ton explication va me convenir !
- Euh... bah… je me faisais plaisir…

Je suis devenue aussi rouge que mes fesses hier. Je savais que Philippe ne voulait pas que je me caresse, du moins sans son autorisation. Il a tiré la couverture, m’a levé en un mouvement, a baissé mon pantalon de pyjama et m’a mise au coin. Philippe a quitté la pièce l’espace d’un instant. Je sens sa main se poser sur les miennes, il m’entraine sur ses genoux. Sa main s’abat sur mes fesses aussi fort et vite qu’il le peut. Il me reproche par la même occasion mon caprice d’hier soir. Je suis surprise par cette fessée.

- Tu veux jouir ? Tu vas jouir Charlotte !

La main de Philippe s’est arrêtée brusquement, le bruit des claques a été remplacé par un vrondement. Je comprends aussitôt que c’est un sextoy, je me débats, je ne veux pas qu’il utilise cela sur moi.

- Je croyais qu’il n’y aurait pas de sexe !!!
- Charlotte, tu changes de ton immédiatement. Tu as changé les règles en peu de temps !

Il pose le sextoy directement sur mon clitoris, les vibrations ne mettent pas longtemps à me faire jouir. Le problème c’est que je n’y prends aucun plaisir et surtout Philippe ne me laisse pas jouir complétement. Je suis haletante et en sueur. Je ne veux plus de cet objet, je tente de m’échapper des genoux de mon bourreau. De plus la position dans laquelle je suis est vraiment humiliante, être ainsi exposée me fait rougir de honte.

- J’ai compris Monsieur
- Tu as compris quoi, Charlotte ?
- J’ai compris que je ne dois pas faire cela sans votre autorisation et que je ne dois pas vous désobéir, Monsieur.

Pour seule réponse, Philippe me redresse et me laisse, le pantalon aux chevilles, au beau milieu de la chambre. Je ne sais pas quoi faire, je suis perdue.

- Remonte ton pantalon et descends avec moi déjeuner
- Oui Monsieur

Je le suis jusque dans la cuisine, il avait tout préparé, mon bol avec des céréales et sa tasse de café avec son pain grillé beurré.

- Je peux avoir du café, Monsieur, s’il vous plait ?
- Non Charlotte

J’allais rétorquer mais son regard m’a fait changer d’avis. Le petit-déjeuner se passe très bien, tout comme la matinée d’ailleurs. Après une bonne douche, nous sommes allés faire quelques courses, Philippe a pris de quoi faire à manger pendant 15 jours, cela m’amuse. Une fois de retour à la maison, je l’aide à ranger puis il m’envoie au salon regarder la télévision. Je me déchausse et m’y dirige quand je vois cette magnifique bibliothèque, je parcours du regard les bouquins. Je m’apprête à en prendre un quand ma conscience me signale le contraire.

- Philippe, je peux prendre un bouquin, s’il vous plait ?

Je l’ai fait sursauter, je suis arrivée dans la cuisine sans un bruit. Je pouffe et masque maladroitement un sourire.

- Cela te fait rire, ma chipie ?
- Oui, Philippe.
- Oui vas-y tu peux prendre un livre mais ne l’abîme pas. Me dit-il en déposant un baiser sur mon front.

Je ne perds pas une minute, j’y vais presque en courant et ce qui devait arriver, arriva. Je me suis étalée de tout mon long sur le sol. Mon protecteur s’est empressé de venir me ramasser. Je suis à moitié en train de rire et à moitié honteuse. Il me sourit en secouant la tête.

- On ne court pas dans une maison, jeune fille, sinon voilà ce qui arrive.
- Oui Philippe, je vais faire attention.

J’attrape un livre et me love dans le canapé. Philippe est retourné au fourneau. Ça sent drôlement bon, mon estomac commence à crier famine. Je repose mon livre et me dirige vers cette délicate odeur, cette fois je fais un peu plus de bruit. Sans se retourner.

- J’allais t’appeler, ma chipie, tu te laves les mains et on passe à table.
- Oui Philippe.

Mon enthousiasme se retrouve au plus bas quand je vois mon assiette, ça sentait bon pourtant. Le cuistot du jour nous a préparé du riz, du poisson et des épinards.

- Super, un repas de cantine. Ai-je murmuré
- Pardon ?
- Non rien, bon appétit, Philippe
- A toi aussi.

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