mercredi 21 mars 2018

Papillons


Après quinze jours assez éreintant, nous avions enfin un week-end pour nous. Rien spécial de prévu, juste un week-end cocooning comme on les aime. Prendre soin de notre couple fait du bien
J'étais tranquillement entrain de faire la vaisselle quand des mains viriles sont venues se blottir autour de ma taille. T. Était arrivé sans faire un bruit, comme à son habitude d'ailleurs. Il m'embrasse dans le cou et s'y niche, je colle ma tête contre lui et lui susurre un " je t'aime ". Je sens qu'il sourit mais ne me répond pas, je savoure cet instant.

-  On a quelques trucs à régler, il me semble. Me dit-il

Je sens des papillons dans mon ventre, c'est vrai que je n'ai pas été un ange. Je finis de laver la dernière assiette et ses mains me quittent, je me retourne et le vois prostré au beau milieu du salon.
Je déglutis avec peine, il a ce regard qui dit que je suis dans de beaux draps et que je n'y échapperai pas. Je m'avance avec peine, les mains dans le dos et arrivée à sa hauteur je lève le yeux pour me plonger dans les siens. Il me toise et dit

- Tu n'as pas quelques choses à m'avouer ?
-  ….
- Ne me fais pas attendre, tu ne fais qu'empirer la situation. 
-  Euh… eh bien, je crois que je n’ai pas été très correcte avec toi cette semaine, j'ai à plusieurs reprises montré de l'insolence
- C'est le moins que l’on puisse dire, j'en ai entendu des noms d’oiseaux et surtout tu m'as très mal parlé
 Oui mais j'étais tendu à cause du boulot
 C'est une raison pour te défouler sur moi.

Les larmes me montent aux yeux, je baisse la tête. Il a raison et je le sais. A cette instant, mon corps me trahit, je sens que ma petite culotte se mouille, j’essaie de resserrer les cuisses discrètement. Trop tard, ses yeux se baissent directement sur mon intimité.

Il tire une chaise, s'assoit et me fait signe de la tête de venir m'allonger sur ses genoux. Un moment d’hésitation et j’exécute son ordre. Me voilà les fesses sous son nez, elles sont couvertes par ma jupe en jeans et une petite culotte en soie bleu nuit.

Il commence par me sermonner, il choisit ses mots pour m'atteindre psychologiquement puis les premières claques tombent. Il ne dit rien mais ses claques sont sèches. Il finit par me relever et pose ses mains sur le bouton de ma jupe pour la dégrafer, j'ai le geste le plus bête du monde ; j'ai tenu ma jupe pour ne pas qu'il me la baisse.

- Tu plaisantes là, j'espère. Retire-moi tes mains immédiatement
- Non !
Pardon, répète pour voir

Plus un mot ne sort de ma bouche et je capitule. Il me débarrasse de ma jupe et me fait aller au coin, je m'y dirige et mets automatiquement les mains sur la tête.
Au bout d’un moment qui me semble interminable, j’atterris de nouveaux sur ses genoux. Il recommence la fessée de plus belle, mes fesses chauffent rapidement et je commence à fouetter l'air avec mes jambes. Mes mains se referment sur les chevilles de T., je m’étonne même à lâcher un « oh putain ça fait mal ! ». Je me prends aussitôt deux claques, bien appuyées, sur chaque cuisse. Il s'arrête pour tâter la chaleur de mes fesses, déjà bien rougies, ses mains s'attardent sur mon intimité, je suis déjà bien mouillée.

- Tu vas aller me chercher la brosse
 S'il te….
- Ne recommence pas où ça va aller très mal pour tes fesses.

Je monte en 4ème vitesse chercher cette fameuse brosse en bois, qui me fait peur et m'excite à la fois. Je redescends, reprends mon souffle et me dirige vers mon bourreau. Je lui tends timidement la brosse et il en profite pour me coucher sur ses genoux, il baisse ma culotte dans un geste vif. Je reçois 10 coups sur chaque fesse avant même que je n'ai pu comprendre quoique ce soit. Il s'arrête, me masse délicatement les fesses sans oublier de passer vers mon petit abricot et sans dire un mot il reprend la fessée. Cette fois-ci les coups sont crescendo, le contact du bois avec mes fesses me trouble. J'ai du mal à savoir si c'est de l'excitation ou de la douleur, mes fesses chauffent, les coups commencent à être plus intenses et mes jambes se mettent à danser à nouveau. Il fait une pause, sa main chaude caresse sensuellement mes cuisses et remonte sur mon bas du dos. Ses caresses ne font qu’accentuer mon excitation. T. écarte doucement mes cuisses et dépose un doigt juste à l'entrée de mon intimité complètement trempée. Il me pénètre ainsi avec son majeur, je lâche un long soupir.

- Mets-toi debout, les mains sur la tête. Me murmure-t-il
Bien, Chéri.

Il me regarde avec ses yeux amoureux, il enlève mon t-shirt et mon soutien-gorge qui tombent à  mes pieds. T. me dirige vers le dos du canapé et m'y penche. Je suis nue et je sais qu'il va utiliser sa ceinture.

- Tu sais ce qui va se passer ?
-  Oui
- Alors, dis-moi ?
 Je vais recevoir ta ceinture.
- Bien. Me dit-il en passant ses mains dans ma chevelure.

Il me caresse à nouveau les fesses. J'entends la boucle se défaire et la ceinture glisse dans les passants de son pantalon. Il fait claquer cette fameuse ceinture.

- Tu vas compter les coups. Tu en recevras 15.
- Oui

Le premier coup tombe, il pique légèrement. Les autres s enchaînent plus vite que je ne l'aurais pensé. Au bout du 8ème les larmes embuent mes yeux, je me relève histoire de récupérer et T. en profite pour passer ses mains sur mes fesses cramoisies et chaudes. Je me remets en position, les coups recommencent à pleuvoir, le coup de grâce arrive les 4 derniers coups m'arrachent des cris et les larmes se sont mises à couler le long de mes joues. La ceinture tombe sur le sol et T. se trouve juste derrière moi et appuie son sexe contre la naissance de mes fesses

- Tu vois ce que tu me fais ?

J'hoche juste la tête, je suis encore sous l'émotion et encore sur mon petit nuage. Je sens son sexe s'insérer dans mon vagin. La suite n'est que pur bonheur, je finis par jouir en même temps que lui. T. me prends dans ses bras et me console. Nous nous installons dans le canapé pour reprendre nos esprits.
Je suis tellement comblée et je reste un long moment sur ce petit nuage.


5 commentaires:

  1. Magnifique récit, intense et troublant..

    RépondreSupprimer
  2. Mademoiselle, j'aime beaucoup la fraicheur de votre récit ! on sent une vraie complicité entre vous deux ! j'adore.
    Un récit printanier ! :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup, venant de vous ça fait plaisir!

      Supprimer
  3. Très beau récit. Lien mis sur mon blog aussi !

    RépondreSupprimer