mercredi 21 mars 2018

Le bureau



Je suis debout dans le bureau, à attendre que T vienne me rejoindre. Sur le bureau, j'ai déposé une feuille blanche bien noircie par la liste de bêtises. Cette liste est longue, je me suis facilement emportée et j’ai défié plus d'une fois T.

J'entends ses pas et la porte s'ouvre. Je ferme les yeux et respire profondément. Sans un mot et un regard, il se dirige vers cette fameuse liste tout en s'installant sur la chaise. Les minutes passent et elles me semblent considérablement longues. Quand soudain…

- Eh bien, tu te surpasses de jour en jour Cléa. Quelques effronteries, insolences mais surtout tu as vu l'état de tes doigts ?
- …
- J'aimerai que tu me répondes quand je te parle ! Me gronde-t-il
- Oui, je n'ai pas su me contrôler pour mes doigts. Dis-je timidement
- Je me fous de tes raisons, je t'ai assez prévenu sur la punition qui t’attends

Instinctivement je fais un pas en arrière ce qui ne lui échappe pas. Il se lève assez rapidement et se dirige vers moi, et il m'envoie au coin. Je déteste ça, cette session au coin me paraît une éternité. J'entends que la chaise bouge et que T pose des choses sur le bureau.

- Viens ici, devant moi

Je n'hésite pas et je me tiens devant lui les mains dans le dos. La tête baissée, je me tortille et je commence à jouer avec mes mains. Une claque tombe sur mes cuisses nues ; je porte une jupe. Cette première claque me pique et surtout me surprends mais je sais pourquoi elle a été donnée.

T me sermonne comme jamais, il me dit que je suis dans de beaux draps et qu'il va m'apprendre à ne plus me ronger les doigts. Je le regarde avec difficulté, mes yeux le fuient, je suis honteuse d'être là.

Il me tend sa main que je prends avec confiance et il me couche sur ses genoux. Une main au creux de mes reins et l'autre posée délicatement sur mes fesses. Il me dit que la fessée sera longue et sans que je comprenne quoique ce soit une première volée tombe. Ma jupe fait barrage, alors pour le moment je ne bouge pas trop et surtout je ne sens trop rien. T s'aperçoit que cette jupe le gêne et que ses claques n’ont pas l'effet recherché. Il s'arrête et la relève, s'offrant ainsi la vision de ma petite culotte blanche. Il pose de nouveau sa main comme pour tâter la chaleur et recommence mais cette fois-ci sa main se fait plus lourde, il alterne les claques et les caresses pendant un long moment. Il y met tout son cœur et toute sa voix, les mots sont justes et bien choisis pour m'atteindre. Mes fesses chauffent plus vite que je ne l'aurai cru et je sers les dents et mes mains sur ses chevilles. Il me relève enfin, j’abaisse immédiatement ma jupe…. Erreur…. Ses yeux parlent pour lui, il est furax. Je lui demande pardon et d'un geste il m'envoie méditer à nouveau.

Je le sens derrière moi, il abaisse totalement ma jupe et il me laisse en culotte au coin. Je sais qu'il me toise et qu'il admire son travail. Il finit par me rappeler à lui, brosse à la main, il me bascule à nouveau. Cette fois, il passe la main sous l'élastique de ma culotte et la baisse jusqu'à la naissance de mes fesses. Il masse langoureusement le haut de cuisses et mes fesses, je savoure cette instant le bois au contact me fait toujours autant d'effet. Je me détend un peu plus et c'est à se moment là que T reprend la fessée. Je commence à agiter les jambes, ce qui me faut un coup sur les cuisses.( oh !! Punaise ça fait mal). Les coups sont de plus en plus rapide et le sermon de T se fait de plus en plus piquant. Mes fesses chauffent à une vitesse grand V, je sers les dents et les mains, je ne veux pas pleurer. Et puis il s'arrête, j'ai l'impression que cette séquence brosse à durer une éternité. Je profite de son arrêt pour reprendre mon souffle, ravaler ma salive et les larmes qui commençaient à monter.

Il masse à pleine mains mes fesses rougies

- Est-ce que tu te souviens de ce que je t'ai promis pour tes doigts ?
- S'il te plait, pas ça
- Cléa ne recherche pas les ennuis, tu en as déjà assez je penses ! Me lance-t-il
- 15 coups de cravache sur les doigts, j'ai mâché à moitié les mots

Il m'aide à me relever, enlève définitivement ma culotte et le reste d'ailleurs. Je me retrouve à genoux nue devant lui et les bras tendus, en attendant que le premier coup tombe

- Je veux que tu comptes !

J'hoche juste la tête, les larmes sont déjà prêtes à couler. Ça y est le coup est enfin tombé, ça fait atrocement mal mais je compte et je ne dis rien… les coups se succèdent et les yeux brillants de larmes je lui soutiens son regard. Je ne faiblirai pas. 15 !!! Enfin. Il me relève, embrasse mon front et m'envoie de nouveau au coin avec une claque sur les fesses.

Mes doigts me piquent, j'ai le postérieur qui chauffent et les larmes au bord des yeux. Il pose ses mains dans mon dos, les descend doucement vers mon intimité bien mouillée malgré moi.

Il me prend par la main et m'emmène vers le bureau où il me couche. J'entends le bruit de la ceinture qui se défait et qui glisse dans les passants de son pantalon. Il fait claquer 2 fois la ceinture et ne me prévient pas pour ce premier coup. Je sursaute sans le vouloir. La cadence des coups de ceinture est plus lente, il me laisse reprendre mon souffle entre chaque. Il finit par poser une main sur mes fesses pour sentir la chaleur…..ma chaleur. Et les derniers coups arrivent, j’ai beau serré les dents, les larmes coulent le long de mes joues rouges, elles aussi. Ma ceinture tombe sur le parquet, T se colle à moi, je le sens. Il me retourne et me prend dans ses bras et me susurre

- Tu es pardonnée.

Je ne dis rien, je me blotti contre lui et le sers fortement. La seule pensée que j'ai à ce moment : ne me laisse pas.

1 commentaire:

  1. Très beau récit d'un instant chargé d'émotions.
    Les derniers mots sont justes parfaits.

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