mardi 24 juillet 2018

Marc & Lou (13)


Le dimanche soir est synonyme, chez nous, de détente alors pour ce faire, je nous fais couler un bon bain chaud et j’y ajoute un petit carré de bain moussant et parfumé. Nous nous y plongeons tous les deux, lui calé dans le fond de la baignoire et moi entre ses jambes, je me blottis contre lui et souvent je finis par fermer les yeux quelques instants. Ce bain, parfois crapuleux, est aussi le moment où l’on discute des projets qui nous tiennent à cœur.

-Alors cette cuisine tu la veux ouverte sur le salon ou pas ? me dit-il en me sortant de mes pensées
-Oh ! Oui j’aimerais une cuisine ouverte avec le plus de rangement possible et surtout un grand espace de travail, pour que je puisse te faire de bons petits plats. Dis-je tout en continuant de lui expliquer ce que je voulais dans notre future habitation.

Quant à lui, il m’exposait ses envies pour le garage, l’aménagement du jardin, j’acquiesce par des « hum » mais sans plus prêter attention.

-Qu’y a t-il mon Ange, ça ne va pas tu n’aimes pas ma façon de voir ?
-Si si mon Chéri, c’est juste que je pense à autre chose !
-Vas y dis moi ? M’encourage-t-il avec son ton si protecteur.

Mais je ne lui donne aucune réponse.

-Alors, j’attends !! S’impatiente-t-il en élevant la voix
-Non rien, ce n’est pas grand-chose, ne t’inquiète pas.
-Bon Lou, dis-moi ce qui ne va pas ?

Et là je comprends qu’il faut que j’avoue et rapidement

-Euh… d’abord ne te fâche pas s’il te plaît.
-C’est déjà mal parti !!
-Tu te souviens le jour où j’ai fini plus tard, je t’ai dit que j’avais pris l’autoroute pour rentrer plus vite
-Oui ?!
-Et c’est ce qui s’est passé
-Oui mais vas droit au but tu m’agaces là Lou !
-Je me suis pris un procès pour excès de vitesse. M’empressais-je de dire
-Tu roulais à combien ?
-139
-Ok donc 144!! Et l’amende et les points ?
-130€ et 1 point en moins
-Ok

Et nous sommes restés dans le bain l’un contre l’autre sans rien dire, il était toujours aussi doux et protecteur mais j’arrivais à sentir sa colère. J’étais très honteuse de ma bêtise et je savais que je l’avais déçu. Nous finîmes par nous laver et sortir du bain. Comme à son habitude Marc enfila simplement son peignoir et moi, je mis une jolie petite culotte noire en dentelle, une nuisette noire en satin et pour ne pas avoir froid mon peignoir. Puis il se dirige vers la chambre, je range la salle de bain avant de le rejoindre. Et là surprise, il est assis sur le bord du lui et il a mis un jean. Je pense que je vais avoir droit à une fessée, je me dirige vers lui. Marc me lance un regard noir.

-Tu te rends compte de la bêtise que tu as faite ?!!
-Hum !
-Pardon, me lance-t-il
-Oui
-Non seulement tu ne me l’as pas dit tout de suite et en plus il a fallu que je te tire les vers du nez.

Je n’ose même plus le regarder, il me relève la tête et continue.

-Tu aurais pu te tuer à cette vitesse, je me fous que tu sois en retard, je préfère que tu sois en vie. Avec cette bêtise tu nous fais perdre de l’argent et tu m’as énervé.
-Pardon je ne le ferai plus, mais s’il te plait pas de fessée.
Je l’implore du mieux que je peux même si c’est peine perdue et qu’il a déjà pris sa décision.

Cette phrase est plutôt mal passée et le met encore plus en colère, il a horreur que je lui dise quoi faire. Il m’attrape par le poignet, m’ôte mon peignoir et me bascule sur ses genoux, il commence la fessée avec des claques fortes qui me laissent échapper quelques plaintes.

-Tu vas te taire ou je te bâillonne. Me dit-il avec une voie très calme.
-Pardon

La fessée continue et il me gronde en même temps ce qui me fait réaliser que j’aurais vraiment pu me tuer. Il s’arrête, me relève et sans un mot il me retire la nuisette, je me retrouve donc en culotte devant lui, les yeux brillants et les joues aussi rouges que mes fesses. Il me fait signe de me remettre sur ses genoux. Et sa main reprend le même rythme, je commence à gesticuler comme une gamine. Il s’arrête de nouveau et passe sa main sous l’élastique et baisse ma dernière barrière jusqu’aux genoux, il me coince les jambes et recommence mais cette fois-ci avec la brosse. Je n’ai même pas vu qu’il la prenait dans la salle de bain. Celle-ci m’arrache des cris de douleur et je sens mes fesses s’enflammer. Les coups sont rapides et vifs, habituellement la brosse me fait mal mais je l'encaisse, là c'est tout autre chose. Je suis tellement mal que je ne supporte pas. Je me mets à trembler et fonds en larmes, il me relâche, me relève.

-Tu as compris la leçon Lou, dit-il essoufflé
-Oui , dis-je en pleurnichant.
-File au coin et réfléchis.

Je m’y dirige, mets les mains sur la tête et je reste là ; la culotte aux genoux et les fesses bien rouges à réfléchir et tout en pleurant sur ma bêtise.

Au bout d’un moment, il m’autorise à venir le rejoindre dans le lit et m’enlace dans ses bras

4 commentaires:

  1. Ah que j'aime les aventures de Marc et Lou. ..vive la suite.
    Crocodelle

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  2. C'est vrai que lorsqu'il y a une vraie raison qui justifie la punition, on ne la vit pas pareil. Ce n'est pas anodin. C'est bientôt mon tour :-(

    Comme Sofia, j'aime les aventures de Marc et Lou (même si c'est toujours lui qui gagne à la fin lol)

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    1. On culpabilise plus quand ya une vraie bêtise.
      Oh je ne peux que te souhaiter bon courage...
      Il gagnera toujours c'est pour leur bien 😉

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