lundi 2 juillet 2018

Du virtuel au réel (2)



J'ai récemment publié un article sur un rêve que j'avais fait pour une seconde séance avec Jérôme. Et bien la réalité en a été toute autre (enfin presque) …

Il y a peut-être un mois nous avons plaisanté sur la fabrication d'un nouveau jouet et finalement je l'ai défié de le fabriquer. Ce jouet devait être une réplique d'un london tanner : le teacher's tawse. Ce qui est bien avec les fesseurs c'est qu'ils tiennent leurs promesses et surtout ils sont très joueurs (parfois gamins mais chuuuttt !)

Un lundi matin, je lui envoie un message sur Skype, lui demandant si allait bien... bref les questions habituelles et de courtoisie. Il me répond qu'il a bricolé ce week-end et m'envoie dans la foulée une photo du fameux jouet. J’explose littéralement de rire et montre aussitôt la photo à Monsieur. Celui-ci me répond « tu as encore perdu ton pari ! », je tente l'impensable « je peux aller le tester ? » « ok mais tu connais les conditions ! ». Là c'est Monsieur qui explose de rire en voyant ma tête incrédule. J'annonce la chose à Jérôme, sérieusement je ne sais pas qui est le plus surpris des deux.

Le moment tant attendu arrive, la nuit a été légèrement agitée mais rien de bien méchant. Je vois Jérôme dans son bureau, j'appréhende son jouet, il est en caoutchouc !!!!! Bref maso comme je suis, j'y vais de bon cœur et avec hâte quand même. Il a du retard mais bon… lui il a le droit.

La porte se ferme sur nous. Je m'adosse au mur et croise les bras. Il est là à attendre, j'ai le regard plein de défi. Je taquine encore en le fixant dans les yeux. Il tire une chaise, et me dit « tu sais quoi faire ? » « non quoi ? ». Il s'assoit, j'avance d'un pas, il me dit que je dois baisser mon pantalon… ah oui quand même déjà, pas de préambule sur le jean. Je déboutonne et le baisse, je me retiens de souffler. Je suis sur ses genoux et j'attends patiemment, qu'il daigne enfin commencer. Une première série de claques à même la culotte tombe, d'ailleurs la toute première claque me surprend. C'est un échauffement pour reprendre ses termes. Il baisse ma culotte et enchaîne plusieurs séries entrecoupées de petites pauses. Sa main est vraiment lourde et surtout elle fait vraiment mal, je lui dis même que je regrette d'avoir dit qu'elle était fragile. Je croise les pieds, lâche même un "putain" au quel il me répond de surveiller mon langage et repart pour une nouvelle série. Il me demande si je vais continuer de le traiter de crocodile, je lui réponds que non, il ne me croit pas et continue la fessée… il a raison je vais continuer hihihi. Les claques sont de plus en plus appuyées, je veux réellement me protéger mais je ne connais pas sa réaction… tant pis je lui donne ma main, j'ai besoin qu'il la tienne.

Il s'arrête enfin et m'envoie au coin. Je mets les mains sur la tête mais j'ai la terrible envie de me frotter les fesses, elles brûlent. Il fait de la place sur le bureau et m'invite à m'installer confortablement. Je me penche, là c'est lui qui me taquine, il a son jouet en main et le positionne sur mes fesses. Il ne s'est pas entraîné alors c'est la découverte totale aussi pour lui. Il est long et se fait attendre, sans mentir il met au moins 2 minutes avant d'enfin faire tomber ce caoutchouc sur mes fesses brûlantes. J'ai envie de lui dire « bon c'est pour aujourd'hui ou pour demain ! » mais il y a la petite voix de la sagesse qui me dit stop pas de bêtises ( oui oui j'ai une voix de la sagesse !). Ahhh enfin le 1er coup, bah j'ai stressé pour rien, c'est tout gentillet son truc. Il pose une main sur mon dos et donne 4 coups supplémentaires, toujours pas de douleur à me faire relever. Je pense qu'il s'en rend compte puisqu'il augmente franchement la force et là ça pique un peu plus. En tant que musicienne, je peux vous dire qu'il a fait un crescendo digne de ce nom. Mes ouch, aie et gémissements ne l'ont pas arrêté, moi qui pensait juste avoir au grand maximum 10 coups, je suis servie. Je me redresse, il me faut une micro pause, j'ai de l'endurance mais là j’atteins une petite limite. Il me laisse faire et ne dit rien, je me repositionne et sa phrase « allez encore 10 et c'est fini ! » a raisonné comme une épreuve.

Bon ok je me replace, coudes sur le bureau et la tête dans les mains. Il a pris de l'assurance avec ce truc, et ce n'est plus du tout gentil, ça mord bien même. Ah oui, j'ai oublié je dois compter… grrr… je déteste. Alors je lui réponds franchement non et devinez quoi ? Sa main est très dissuasive. Donc nous partons pour un décompte mais je mets quelques secondes pour dire le nombre après tout c'est moi qui gère… je sens les zébrures se former sur ma peau qui chauffe beaucoup. Les cinglées de ce bidule piquent atrocement, et c'est horrible, la dernière est hyper douloureuse. Je me promets de ne plus le défier et de ne plus le taquiner pour ne pas rencontrer de nouveau « le jouet ».

Il me laisse récupérer un peu et fait le tour du bureau pour prendre la règle. Ah oui c'est vrai, j'ai encore une dette. Il me regarde avec un sourire d'ange en fait non diabolique. Je comprends vite ce que je dois faire. Il me demande combien il reste de coups de règle je mens un peu mais je ne peux pas le gruger longtemps. Je lui dis le nombre exact ; 45 ! Piouf, vais plus pouvoir m'asseoir. Je ne compterai pas, j'en ai pas envie et il m'écoute mais lui non plus ne comptera pas alors il y aura probablement plus et il y a eu plus. La règle c'est pas trop douloureux mais là si, il s'en donne à cœur joie, mes pieds commencent à quitter le sol, ma main passe du sol à son genou et mes fesses brûlent, je ne tiendrai pas plus longtemps. Je pense qu'il a du le sentir, il s'est arrêté. Je reste un peu sur ses genoux pour souffler.

Je me relève, remets ma culotte et mon pantalon. Nous quittons le bureau, dans l'ascenseur pas un mot juste des regards. Je suis sur mon petit nuage. Il a été à la hauteur et il est toujours aussi prévenant. Juste avant de partir, je lui lâche un merci du bout des lèvres et lui donne son paquet de crocodile 🐊

4 commentaires:

  1. Je sais pas pourquoi, mais je sens qu'il va pas tarder à y avoir du rab… ;)

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  2. Effectivement tu as de l'endurance. Tu as pu t'assoir ensuite ?

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    1. Je suis restée un moment debout mais il est vrai qu'après je ne restais pas en place sur la chaise ou dans le canapé ...

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