Photo de Nanook59
J’entends CE bruit significatif de la boucle que l’on défait, ce tintement du métal puis le bruit de la ceinture qui glisse dans les passants de son pantalon. A cet instant précis, il n’y a plus aucun bruit à part nos respirations, la mienne haletante et la sienne sereine. Je sais déjà que je vais avoir mal mais le désir est plus fort.
Comment un simple bout de cuir peut me rendre folle ?
Je ferme les yeux et tends l’oreille, il plie la ceinture en deux et la fait claquer sur elle-même. Je sens déjà les papillons parcourir mon ventre et mon intimité. Mon esprit commence à vagabonder, je dirais même que j'ai hâte que le 1er coup tombe. Il sait que la ceinture me fait bien des choses, il se languit de moi. L'objet de mon désir secret glisse le long de mon dos, frôle mes fesses et touche délicatement mes cuisses. Je frissonne et gémis presque d’envie. Je voudrais murmurer et même supplier pour qu'il commence. Sa main prend le chemin identique, je me cambre bien plus que je ne le voudrais. C'est ce qu'il cherche.
Le premier coup tombe à cet instant précis. La bande de chaleur que la ceinture laisse me procure un bien fou. Il enchaîne les coups sans frapper comme un forcené, il connait le dosage pour me faire partir dans mes abysses.
Les papillons sont présents, mon corps tremble, mon esprit est totalement déconnecté. Je ne sais plus si je dois gémir ou si je dois pleurer. C'est l’instant où les sentiments sont confus, je suis partagée entre douleur et soulagement. Les coups continuent de pleuvoir. Je me mords les lèvres, pose la tête dans mes bras, me hisse sur la pointe des pieds sur certains coups.
Le cuir ne s’attendrit pas mais mon corps se détend à son tour. Je ne réagis plus, je me laisse faire. Mes fesses me brûlent, mes fesses me piquent, mes fesses sont rouge vif.
Il n'y a plus que le bruit de ses mouvements, de ma respiration qui résonnent dans la pièce. Je n’ai plus aucune notion de ce qui m'entoure. Je suis bien, je me sens bien. Je ferme les yeux, sa main se pose sur mes fesses pour en connaître la température. Il me murmure qu'il aime voir leur couleur changer, j'écarte légèrement les cuisses et soupire. J’en veux plus, je me cambre encore. Sa main masse, caresse et reprend sa place sur mon dos.
Les derniers coups arrivent, je vais atteindre le sommet de mon plaisir. La ceinture vient une dernière fois à la rencontre de mes fesses. Je tremble, je gémis et oublie tout.
J’entends la ceinture tomber et sa main remplacer celle-ci pour quelques claques. Je suis dans un tel état que je finis par lâcher totalement prise. Les larmes coulent et mes pensées sont confuses. C'est fini…
Ses bras m'entourent et m'aident à reprendre conscience de l'environnement.
Je ne dirai qu'un mot Wahoo :)
RépondreSupprimerJ'en été tout troublé à la fin de ma lecture!
Troublé... c'est un mot qui correspond parfaitement à mon ressenti avec cette fameuse ceinture.
SupprimerVous transcribe bien votre trouble
SupprimerFred
Ca sent le vécu 😊
RépondreSupprimerExactement 😊
SupprimerMerci de nous faire partager tes émotions. Et bravo pour avoir su trouver les mots qui les traduisent au plus près! :)
RépondreSupprimerOh mais quelle surprise, juste au moment où je me dis qu'il faut que je finisses ma lettre pour vous!!
SupprimerMerci de votre passage Père Fouettard