vendredi 22 juin 2018

Doux songes !


Mes rêves sont parfois troublants et il est même dur de les oublier.

Nous avons pas mal discuté ces derniers temps, le feeling passe toujours aussi bien. Je l’ai défié récemment, il devait fabriquer un petit jouet, enfin quand je dis petit …

Skype sonne, une photo et un commentaire
« Alors maintenant qu’il est fait, tu viens le tester !! »
Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cette invitation qui me prend au dépourvu. Alors je lui envoie juste un smiley 😁
« N’oublie pas mon paquet de bonbons »
Les modalités sont prévues et nous voilà partis pour une seconde séance.

J’arrive devant l’immeuble où se trouve son bureau, je l’attends, il m’avait prévenu qu’il aurait un peu de retard. Le voilà enfin

- Eh bien tu en as mis du temps !
- Ne commence pas jeune fille, et range moi cette langue.

Je le taquine d’entrée de jeu, ça ne le déstabilise pas pour autant. Dans l’ascenseur pas un mot mais juste un regard très joueur et rempli de défi.
La porte du bureau se referme derrière moi. Sa main se pose sur mon épaule et il me place devant son bureau. Il fait le tour et s’assied, on dirait un ministre.

- Alors, jeune fille, tu sais pourquoi tu es ici ?
- Oui ! J'ai un nouveau jouet à tester.

J'ai dit ça avec un tel entrain qu'il a ri de bon cœur. Je le regarde et tire la langue, non par effronterie mais pour taquiner. Je crois que je suis allée trop loin là. Son regard change du tout au tout et devient dur, ses yeux bleus me glacent. Il se lève d'un bon et tire une chaise.

- Je vais te faire passer l'envie de me tirer la langue, viens ici.

Je m'approche de lui mais je n'ai pas le temps de dire quelque chose que je suis déjà sur ses genoux. Il claque sans ménagement, à vrai dire je ne sens pas grand-chose, mon jean fait barrage.

- Debout, et retire-moi ton jean.

J'obéis de suite.

- Alors on a déjà perdu sa langue ?
- Non du tout, je me demandais simplement si tu étais à fond ou pas ?
- Tu provoques, ce n'est pas malin de ta part, tu n'es pas en mesure et surtout en posture de le faire.

Je lui fais mon plus beau sourire, je n'aurais pas dû, il l'a pris pour une provocation de plus. Il baisse ma culotte d'un trait et me positionne sur ses genoux. Sa main se pose sur mes fesses.
Waou ! Il n'a pas menti, sa main est vraiment plus lourde et claque pas mal. Il alterne chaque fesse et augmente au fur et à mesure l'intensité. Ça pique, je croise les chevilles, me mords les lèvres. Il s'arrête quelques secondes, masse un peu, ça fait du bien, mes fesses  chauffent.

- J’ai toujours une main de femme et fragile ?
- Euh …
- Tu hésites ?

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il a repris la fessée, je vais avoir du mal à rester en place. Je croise et décroise les chevilles, mes mains se resserrent sur les barreaux de la chaise.
Sa main fait vraiment mal en fait. Il ne s'arrête pas, je ne veux pas lui dire… au diable la fierté, je bascule la main pour me protéger. Il l'attrape et la bloque dans mon dos et continue la fessée un peu moins forte mais comme mes fesses sont déjà bien chaudes et douloureuses, c'est comme si il y mettait toute sa force.

- Alors, ma main ?
- Ce n'est pas une main de femme et pas une main fragile. Je m'excuse.

Il s'est arrêté pour de bon, masse mes fesses et me relâche le bras. Je me détends et prends le temps de respirer un peu. Je le sens se pencher, il pose quelque chose sur  mon dos et continue de masser.

- Bon dis-moi, tu voulais tester mon tawse, c'est bien ça ?
- Oui, c'est ça.
- On commence par 5 petits coups, ok ?
- Oui

Il prend son jouet, le laisse glisser sur mes fesses. Il le fait cingler, bon c'est pas exceptionnel son truc. Je le laisse faire sans un mot, et au dernier je ne peux m'empêcher de rire.

- Ça te fait rire, on va voir si avec 10 coups de plus…

Il allie paroles et gestes, je ne comprends pas la fin de sa phrase. Ses mouvements sont plus amples et du coup le tawse s’abat fortement. Les morsures de cet instrument commencent à se faire sentir. Je regrette soudainement toutes mes taquineries. Mes jambes s'agitent sans que je ne puisses les contrôler. Je n'ai pas compté mais je suis sûre qu'il a dépassé de loin les 10.

- Debout, penches-toi sur le bureau !
- A vos ordres mon général

J'ai à peine posé les mains qu'un coup tombe, je ne sais pas si c'est la position ou le fait qu'il soit plus à l'aise dans ses gestes mais ça pique.
Je sens que mes fesses vont très vite rougir. Il donne trois coups de suite, masse et tâte la chaleur. Il fait plusieurs séries comme celle-ci. Il faut que je lui dise que je vais bientôt craquer. Trop tard les dernières frappes sont si intenses que je laisse les larmes couler.
Il s'en aperçoit

- Ça va ? Tu veux qu'on fasse une pause ou qu'on arrête ?
- Une pause, s'il te plaît .

Il me regarde et regarde le mur. J'ai compris pas besoin de dessin. Cette fois, je ne cherche même pas à bouger. J'attends sagement, les mains sur la tête. Il est derrière moi, que fait-il ?

- C'est bon ?
- Oui ça va
- Alors on le teste ce nouveau jouet ?
- Oui
- Combien ?
- 5
- Ok, allez mains sur le bureau.

Je me replace et souffle. Je ne sais pas si finalement 5, ce n'est pas trop. Je n'ai pas vu l'objet en question mais je le sens bien. Le premier coup est donné.
Oh mon dieu !!! Pourquoi j'ai demandé ce truc. Deux ! Je danse sur mes deux jambes. Il passe sa main puis … trois ! Je me relève frotte mes fesses chaudes et douloureuses.

- Non stop, c'est bon ! Je ne peux plus.
- C'est vrai ?

Je ne sais pas moi-même, je pose mes mains sur le bord et réfléchis. Je décide de me repositionner, il comprend aisément que je veux honorer mes deux derniers coups. Il n'attend pas et les enchaîne. Je pleure pour de bon, je ne peux pas me relever et le regarder.
Il me laisse récupérer dans cette position, il ouvre un tiroir et sort un tube d’arnica. Je lève la tête, il est juste à ma droite.

- Allez viens là. C'est fini, tu es pardonnée.

Je n'ose pas bouger, j'ai envie de me frotter les fesses pour me soulager.

- Remets toi en place, je vais te mettre de l’arnica.

Ouch ! Ça pique mais ça fait du bien. Je me rhabille et sort de mon sac à main, son paquet de bonbons : des crocodiles.

- Tu as respecté ton deal, à moi maintenant.
Il les prend en souriant. Me regarde et me questionne :
- Dis-moi mes fabrications sont toujours aussi inoffensives et riquiqui ?
- Non pas du tout, je ne le dirai plus promis.
- Moué, c'est ce qu'on fera.

Je vois sa dernière invention sur le bureau. Ah oui, pas mal quand même. Un long bout de caoutchouc divisé en trois bandes et tenu par un manche en bois. Redoutable !
Nous sortons du bureau et repartons vers l'ascenseur. Toujours aucun mot mais nos regards en disent longs. « Merci pour cette séance » et « Respect, tu encaisses bien ».


La réalité en a été tout autre...

3 commentaires:

  1. Dis-donc, heureusement que tu précises que la réalité en a été tout autre. Mets donc des photos des joujoux de Monsieur...

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    1. Je n'ai pas dit que la vérité n'a pas été pire 😁
      Le récit de la vraie séance sera bientôt publié avec le jouet de Jérôme (pas Monsieur😉)

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    2. Toi alors lol. N'a pas été pire, avec un sourire dentu. lol.

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