lundi 7 septembre 2020

Premier émoi saphique


Le jour où je vais retrouver ma Sister…

Je sonne à la porte avec une certaine appréhension, je sais qu’en franchisant cette porte tout peut arriver ou rien d’ailleurs. On doit se voir pour un twin devoir mais aussi pour un essayage de corset. Elle a acheté un superbe corset noir avec un lacet dans le dos. Je vais l’aider à le serrer comme il faut. Ça fait du bien de se revoir, 6 mois que l’on attend ça, entre les naissances et la covid, rien ne s’est déroulé comme il faut.

Sister m’ouvre la porte, elle porte un jean slim qui lui moule parfaitement les fesses, un t-shirt qui laisse deviner amplement sa poitrine. Elle a attaché ses cheveux. Elle rayonne comme d'habitude. Je la fixe, lui souris. On se bise. Elle me propose un verre ou un café, je prends un verre d’eau, j’ai la gorge sèche. Nous commençons notre devoir, nous sommes studieuses, les idées fusent, les mots s’enchaînent et le devoir est fait plus vite que prévu. Pour tout avouer je suis hyper excitée. J’avais tellement envie d’être la fille sur la photo. Mon corps appelle à la douleur et à la douceur en même temps, j’ai le sexe qui coule et les papillons dans le ventre. Je rougis rien qu’en imaginant que ça peut être la même chose pour elle. Je ne dis rien… il est 12h, Sister me propose de manger, le repas craquage est un pur délice, tant pis pour la diététicienne… T me réprimandera sûrement mais j’ai bien mangé.

Elle m’invite dans son dressing, son corset est bien suspendu à un cintre. Je la fixe puis fixe le corset. Je dois avoir un sourire diabolique parce qu’elle me dit qu’elle a l’impression d’être mon dessert. Elle ôte son t-shirt et enlève son soutien-gorge, la tension est plus que palpable. Je l’aide à enfiler l’objet du crime. Mes mains frôlent les siennes, glissent sur sa peau, à travers le miroir nos regards se croisent. Je serre, desserre, resserre les lacets, nous trouvons enfin le bon serrage.

Elle se retourne vers moi et me demande comment je la trouve, mes yeux parlent pour moi : ils pétillent.

J’ai envie de l’embrasser, je me souviens de ses mots… rien ici, alors je m’abstiens. Elle s’approche de moi et  dépose un bisou sur la joue. Je frissonne. C’est elle qui lance les hostilités. Elle pose ses mains sur mes bras et m’embrasse, nos lèvres se touchent dans les moindres recoins. Ses seins me frôlent, je les caresses. Mon cerveau va à 100 à l’heure. En un claquement de doigts je décide de me laisser aller.

Je me retrouve en soutien-gorge rapidement, Sister joue avec ma poitrine tout en m’embrassant. Notre flirt est passionnel. Je titille ses tétons qui sont aussi en effervescence que les miens. Nous voilà à présent en culotte. Ma main s’arrête sur son sexe, je sens l’humidité à travers le fin tissu. Je n’ose faire les choses, elle prend ma main et la pose directement sur son abricot trempé. Je caresse délicatement son clitoris gonflé, elle lâche un long soupir. Tout en l’embrassant, je tente de la faire jouir. Elle se retient, je l’interroge du regard, elle soupire et me dit, à peine audible « pas autorisé ». Je m’arrête donc là. Elle prend le relais et est beaucoup plus entreprenante que moi, ça me déstabilise mais je me laisse faire. Elle sait y faire, mon clitoris est aussi gonflé que le sien. Elle insère 2 doigts sans aucun souci, son pouce est posé sur mon clitoris et elle entame des va et vient, tournoie autour de mon bouton. J'explose dans ses mains. Elle se met à genoux et me lèche le sexe. Elle m’avait dit que sa bouche était superbement douée pour la pipe et bien pour le cunni aussi, même si je n'y connais rien. Sa langue me lèche les petites lèvres, elle s’active sur mon clitoris, puis ses doigts rejoignent sa langue. Je perds pied, j’ai le vertige. Je veux, à mon tour, la goûter. Je recule doucement, elle comprend. Je m’agenouille et lui fais la même chose, ma langue effleure ses grandes lèvres, j’embrasse son bouton, un petit coup de langue pour ouvrir ses lèvres puis je suce ses petites lèvres. Je l’entends soupirer, haleter puis se retirer d’un coup. Je comprends qu’elle est à point. Je remonte vers sa bouche, en passant par sa poitrine, je mordille ses tétons, les lèche et les embrasse. Je viens lui faire un dernier baiser langoureux.

Nous reprenons nos esprits doucement autour d'une glace. Nous sommes à moitié nues.

L'heure de se dire au revoir arrive, je lui fais un dernier baiser et la laisse avec cette belle expérience qui je l’espère ne sera pas la dernière.

6 commentaires:

  1. Quel est l imbécile qui a décrété ce " pas autorisé " 😂
    Magnifique récit comme toujours.
    Que d imagination dans 1 seule tête.

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    1. J'ai toujours dit que je n'étais pas seule dans ma tête 😋

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  2. Cette belle expérience que será jamis oubliée...
    Histoire fantastique!!!!!!
    Bisous!

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  3. Pour un premier émoi c’est assez émouvant.

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