Cet épisode a été écrit en collaboration avec 2 autres personnes... merci à eux ;)
Cerise et moi sommes très proches et nous en sommes venues à nous confier pas mal de secret sur notre sexualité. Il s’est avéré que nous avions quelques fantasmes en commun dont un qui nous tient un peu plus à cœur.
Se faire fesser toutes les deux en même temps.
Je ne me voyais pas demander à Nicolas avec qui j’ai une relation assez particulière et je ne suis pas assez proche avec d’autres fesseurs. Alors Cerise a demandé le plus gentiment possible à Louis, son fesseur. Il n’était pas forcément emballé par le truc mais n’a pas été contre. Après avoir pris toutes les disponibilités, nous voilà dans le train direction Paris. Le trajet est très rapide puisque nous discutons de nos dernières expériences.
Arrivées à la gare, je la suis, je ne connais pas Louis. Elle s’approche d’un homme de la soixantaine, assez grand et très distingué. J’en fais de même tout en restant sur la réserve. D’entrer de jeux Cerise le taquine.
- Tu ne perds rien pour attendre, Cerise !
Un petit clin d’œil qui me signifie que le jeu commence et que Louis va être réceptif à nos frasques. Nous déjeunons dans un bistrot. Je préconise à Louis de prendre de l’eau pour éviter toute déshydratation vu la température.
- Oh mais tu ne parles pas beaucoup, Charlotte mais quand tu le fais, tu te distingues avec brio !
Je fais une sorte de révérence, ce qui fait bien rire Cerise mais pas Louis. Le repas continue à peu près normalement. Entre Cerise et moi, le malheureux, il ne sait plus.
Nous voilà à l’hôtel, la nana de la réception nous regarde bizarrement.
- Bah quoi ? On a le droit de visiter Paris avec Papa non ?
Pouff reclaquée la nénette. Cerise en joue et sort
- Papa est très fatigué, il voudrait faire la sieste, on peut avoir notre chambre ?
Louis voit rouge mais blanchit. Nous réceptionnons les clefs et filons à la chambre. La porte se ferme dans un grand fracas. Nous nous retournons toutes les deux et voyons Louis se tenir droit les bras croisés et nous fusiller du regard.
- Vous ne croyez pas que toutes les sornettes et moqueries que vous me sortez par écrit depuis qu’on a programmé cette rencontre ne suffisaient pas pour vous valoir à chacune une séance mémorable ? Mais il a fallu que vous en rajoutiez une couche pendant le déjeuner ! Et le bouquet, c’est à la réception, bravo ! Vous pouvez déjà prévoir de faire le voyage retour debout !
Il a vraiment l’air furieux. Cerise m’avait prévenu : quand il joue à être fâché, c’est plus vrai que nature. Louis s’assoit au bord du lit.
- Cerise, viens ici. Charlotte, tu restes debout, les mains sur la tête, à regarder. Ça sera ton tour ensuite.
Cerise, un petit sourire bravache aux lèvres mais une pointe d’inquiétude dans le regard, s’approche. Louis lui prend la main, et l’allonge en travers de ses genoux, en prenant soin que son visage soit sur le lit. Bon, il prend soin de son confort, c’est déjà ça.
Le fesseur ne se perd pas en préliminaires. La jupe de Cerise est relevée et sa culotte baissée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. C’est vrai qu’elle a un beau cul... La main de Louis s’élève, et quelques secondes se passent dans le silence. Et oui, nous si bavardes, Cerise et moi, on n’a pas dit un mot depuis qu’on est entrées dans la chambre !
La main retombe, sans douceur ni force excessive. Cerise pousse un petit cri, mais s’efforce ensuite de rester silencieuse pendant que la fessée se poursuit et que son postérieur commence à rosir. On sent que Louis a déjà eu affaire à ce popotin et à sa propriétaire, et qu’il anticipe ses réactions.
Au bout de quelques dizaines de claques, somme toute assez modérées, il lance :
- Un peu lent à rougir, ce joli cul là.
Et il intensifie la force des coups, ce qui provoque de la part de Cerise quelques réactions verbales un peu dissonantes “ouille, oh putain...”, surtout lorsque la cible se situe exactement au même endroit deux ou trois fois de suite...
- Ah, je croyais que tu avais perdu ta langue, remarque Louis, apparemment enchanté des réactions verbales.
- Oh, Louis... se plaint-elle.
Je dois le reconnaitre, il a une voix qui n’inspire pas beaucoup de pitié. On sent que ces deux-là sont en phase et connaissent leur partition sur le bout des... doigts.
- Ah voilà, enfin un rouge digne de ce nom, constate Louis d’un ton satisfait.
Il remonte la culotte de Cerise, rabaisse sa jupe, et la remet sur ses pieds.
- Et bien on échange maintenant. Cerise, tu te mets debout comme ta copine, et Charlotte, tu te ramènes ici.
Je m’avance, confiante et excitée. Une fessée progressive d’échauffement avec un monsieur qui sait doser ses coups, pas de quoi avoir peur, on verra ensuite... Je me retrouve dans la même position que mon amie, et comme elle, prestement troussée et déculottée. C’est à partir de là que tout ne se déroule pas exactement comme prévu.
- Ma chère Charlotte, dit Louis d’une voix suave, tu as pu remarquer que j’ai plutôt ménagé Cerise car je sais qu’au moins au début, elle est parfois un peu douillette. Et puis je la connais tellement bien et l’aime tellement que je ne peux m’empêcher d’avoir une certaine indulgence à son égard, même quand elle est insolente. Toi, c’est différent. Tu écris partout, dans tes messages, que tu es une maso dure à cuire qui n’est contente que quand ça fait très mal. Et, puis, pour une première fois qu’on se voyait, tu y es allée fort dans tes provocations. Alors, je ne vais pas du tout te ménager.
- Ah bon, mais c’est pas juste, ai-je juste le temps de balbutier avant que la raclée ne commence.
Sans coup férir, Louis m’administre une rouste qui compte dans la vie d’une spankee, même aguerrie comme moi. Sa main tombe du plus haut qu’il peut, le plus fort possible, pour se relever immédiatement et retomber aussitôt, de préférence au même endroit. Dans un premier temps, endurcie par les dizaines, les centaines de corrections que j’ai reçues dans ma vie, je réussi à ne pas gémir, ni crier, mais comme Louis continue à me filer ma trempe sans donner aucun signe de fatigue, je ne peux m’empêcher de glapir.
C’est apparemment ce qu’attendait mon tortionnaire qui cesse de me corriger. Mon cul est incandescent, mais je suis trempée... Je jette un coup d’oeil à Cerise, apparemment très impressionnée par le spectacle auquel elle vient d’assister et dont les joues sont aussi cramoisies que doivent l’être mes fesses. Louis me rhabille, me remet sur mes pieds, nous regarde l’une et l’autre, très content de lui.
- Eh bien, maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses, et, après un petit tour au coin, vous allez enfin être fessées vraiment ensemble, Mesdames.
Sur ces mots, Louis s’absente dans la salle de bain quelques minutes, Cerise et moi n’échangeons aucun mot ni même un regard, nous nous se connaissons bien, et un fou rire ou des bavardages seraient mal perçu par le vieux père Louis. Quand il revient il a les mains fraîches, Cerise ne résiste pas.
- Tu avais mal aux mains, un besoin urgent de se rafraîchir papa?
Je ne retiens pas mes gloussements et nous éclatons de rire dès que nos regards se croisent. Louis lui reste silencieux et sort de son sac, un paddle bois, une brosse en bois aussi et 2 paires de menottes. Il pose le tout sur le bureau.
- Silence! bien la récréation est terminée
Louis nous place face à face de chaque côté du lit, encore une fois, nos yeux fixent le sol. Il saisit le bras de Cerise, buste sur le lit, à genoux au sol, bras tendus. De l’autre côté du lit, il fait de même avec moi, instinctivement, nos mains se joignent et se retrouvent attachées avec des menottes, liées dans les bêtises et dans les punitions.
Super, il est intelligent notre Louis, il a dû préparer notre moment depuis bien longtemps. Nous sommes troussées, culotte baissée, exposées et liées … Unies. Ensemble nous sommes fortes, ensemble nous allons supporter le châtiment. Louis est en position avec le paddle derrière Cerise,
Je choisis ce moment pour lui souffler un “même pas peur” et Cerise qui répond “peur de rien” mais au premier coup elle lâche un aie, et j’annonce 1.Il y en aura 30. A l’unisson, nous nous encourageons, Louis lui demeure concentré, il semble prendre plus de plaisir qu’il ne l’envisageait.
Enfin, les larmes coulent sur le visage de Cerise, c’est à mon tour, Louis se saisit de la brosse, et je blêmis. Cerise ne peut pas rester à pleurnicher, ça non, elle sera mon soutien, elle me serre les mains, et reprend “même pas peur” auquel je réponds “ peur de rien”
30 coups de brosse plus tard, nous sommes sages et épuisées. Libérées, et au coin, Louis descend passer un appel pro au bar de l'hôtel. Il remonte à peine 30 minutes plus tard très surpris de nous voir toujours au coin et très sages.
L’heure tourne, et il est temps de quitter la chambre, comme à son habitude, Cerise demande son goûter, une crêpe dans le bistrot proche de la gare. Assis en terrasse, Cerise annonce
- C’est ta tournée Louis, à Paris ça coûte la peau du cul, et on a donné.
- Ah oui on a donnée, je rajoute.
Sur un éclat de rire et dans la bonne humeur, Louis nous abandonne sur le quai de la gare nous laissant rejoindre notre région, avec l’espoir de nous revoir.