« Tu m'attends les yeux bandés en plein milieu de notre bulle.»
Ce que je ne savais pas c'est la tenue que je devais porter et la position que je devais avoir. Mon imagination a travaillé toute la journée et le soir venu je me suis préparée.
Je suis au milieu de cette pièce, le loup sur les yeux, je porte une paire de bas coutures, des talons, un tanga noir et un soutien gorge assorti. J'ai pris l'initiative d'attendre avec les mains sur la tête. Mon cœur bat à toute allure, non pas parce que j'ai peur mais parce que je suis excitée.
La porte s'ouvre et je t'entends avancer doucement. Je ne sais pas où tu es, ni ce que tu fais. Ta main vient frôler mes fesses, tu joues avec le liseré de ma culotte puis tu remontes progressivement mon dos pour laisser glisser tes doigts sur mes épaules. D'un geste sûr, tu dégrafes mon soutien-gorge. Tes mains viennent se poser sur les miennes, tu les descends le long de mon corps ôtant ainsi le tissu qui protégeait mes seins.
Tu me fais remettre les mains sur la tête et continues mon effeuillage. Tu poses tes mains de chaque côté de ma culotte et fais glisser tes doigts entre celle-ci et ma peau. Tu joues, tu t'amuses et lentement tu la descends. Elle se trouve sous mes fesses que tu embrasses, puis elle poursuit sa course le long de mes jambes et enfin elle atterrit au sol. Une tape sur l'intérieur de la cuisse me fait comprendre que je dois les écarter.
Tu te colles à moi et je peux sentir ton sexe se durcir. Tes mains se posent partout sur mon corps, je frissonne, savoure mais j'ai toujours du mal à me laisser aller à mes émotions. Alors tu attardes tes doigts sur mon intimité et tu joues avec mon clitoris avec un doigt et un autre me pénètre. Ton autre main vient se poser sur mes lèvres et tu me fais sucer ton pouce. Je me délecte de cet instant. Je me sais tienne maintenant. Ton pouce humide quitte ma bouche et trace son chemin vers mon téton. Tu le fais descendre par mon cou que tu finis par embrasser. Maintenant tu as une main sur mon intimité, l'autre qui joue avec mes tétons et tes lèvres se posent sur mon cou.
Je suis trempée de plaisir. J'aime ce que tu me fais. Puis tout s'arrête, plus de caresses, plus de bisous, plus de massages. Je te sens bouger, tourner autour de moi. Ta main vient claquer sensuellement mes fesses, je me mords la lèvre inférieure. Les claques sont fermes et la douleur monte en crescendo. Je gémis, je frémis de plaisir. Tu me tiens par les hanches et je bascule en avant. Je mets instinctivement les mains pour me protéger d'une éventuelle chute. Celles-ci se posent sur l'assise d'une chaise.
La cadence des claques s'accélèrent, mon esprit et mon cœur en font de même. Je perds pied progressivement et je le veux. Tu attrapes un martinet et fouette mes fesses échauffées par ta main. Tu descends sur mes cuisses. Tu as toujours une main sur moi, tu me montres que tu es là et que je peux lâcher. Cela me rassure. La douleur se fait plus forte sur les cuisses, je n'ai pas l'habitude mais cette fois, je ne cherche pas à éviter les coups, j'en redemande.
Tu viens chauffer mon corps entier avec le martinet, je savoure cet instant. Mon dos chauffe, mes fesses brûlent et mes cuisses piquent mais je suis sur mon nuage. Ta main passe sur les boursouflures, je frissonne. Ta main passe sur mon intimité, je frisonne.
À cet instant, je ne souhaite qu'une chose et j'ose te le dire
« Ceinture-moi, s'il te plaît »
Tu accèdes à ma demande sans aucune hésitation. Tu me redresses, caresses une dernière fois mes seins et m'ôtes le loup.
« Viens la chercher ! »
Je me déchausse et m'agenouille devant toi. Je te regarde profondément et pose mes mains sur ta ceinture que je fais glisser dans les passants de ton pantalon. Ce son me procure un plaisir fou, je mouille comme ce n'est pas permis.
Je me redresse et tends ta ceinture. Tu la saisis, la fais claquer et me penche sur la chaise. Tu joues, prends le temps et caresses mes fesses avec celle-ci.
La ceinture s'abat 8 fois sur mes fesses avant que je ne décolle pour le 7ème ciel. Tu continues de faire pleuvoir les coups, plus ou moins fort. Je lâche prise totalement et finis par m’effondrer sur le sol.
Tu lâches aussitôt la ceinture et t’empresse de me serrer dans tes bras. Tu ne me lâches pas et continue de m'embrasser dans le cou. Je me blottis contre toi, pose ma tête contre ton torse et tente de redescendre de mon nuage. Mais j'y suis tellement bien que je veux rester perchée.
Et nous, qu’est ce qu’on est bien à vous lire ! Et très excité, disons le... Enfin, moi, je le dis ;)
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire.
SupprimerJ'aime bien l'idée de donner du plaisir par les mots/maux 😉
Délicieuse petite histoire :)
RépondreSupprimerMerci Luna 😊
SupprimerJe retiens le " ceinture moi " pour le ressortir à l.occasion.
RépondreSupprimerExcitant hyper plaisant
Merci ma belle.
Je l'offre, il est gratuit et très efficace 😈
SupprimerAh la ceinture... Une histoire d'amour charnel. Douce douleur.
RépondreSupprimerTon récit est magnifique.
Je n'ai plus qu'a appeler mon spanker en urgence, j'ai trop envie maintenant. 😂
Delicieusement pertubant ton texte. Félicitations
J'aime perturber les esprits par les maux/mots😉
SupprimerC'est toujours aussi bien écrit. On s'y voit bien !
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