Nue, à genoux sur mon coussin, j'ai les yeux rivés sur ses fesses. La badine ne fait que tomber sur elles et je peux voir tout le plaisir qu'elle y prend.
Je décroche les yeux un instant et tente un regard vers Lui, Notre Maître. Il ne me voit pas. Je le détaille un peu, une attitude sûre de lui, un sourire ravageur et sadique, des mains fermes et ce torse robuste mais doux à la fois et confortable pour un moment câlin.
Je reviens vers Ma sœur, elle est pieds, cuisses et mains liés au banc à fessées que Maître nous a confectionné. Elle est nue, son intimité directement exposée. Maître lui a posé un crochet relié à ses cheveux. Ma sœur est bâillonnée et elle bave. Ses fesses sont striées comme il faut, je me surprends à l’envier, à en être jalouse… vite je chasse cette idée de ma tête, si Maître savait il me punirait sévèrement.
Il s’approche de moi et me tend la main. Je n'ose le regarder, je fixe mes pieds, d’une main ferme il soulève mon menton et me sourit. Je le lui rends, et avance avec lui vers Ma sœur. Il sait que j'aime fouetter, il sait que j'aime switcher mais que je suis encore novice sur ce terrain. Il me murmure à l'oreille « fais toi plaisir ma Douce ! ». Notre regard devient complice.
Je pose mes mains sur le dos de Ma sœur et le parcours. Elle frisonne et gémit de plaisir. Dans la pénombre de la pièce on peut voir son intimité luire. Je m’accroupis devant son visage rayonnant de plaisir, elle bave et j'aime aussi la voir baver. D'un simple clignement d'yeux elle me fait comprendre qu'elle est prête. Je l'embrasse sur le front et me relève pour demander l'autorisation à Notre Maître de prendre un fouet à lanières. À mon grand étonnement, c'est Lui qui le choisit, il a un manche bleu et des lanières noires en cuir. Il est léger, très maniable, il sera parfait. Un dernier regard avec Maître qui est appuyé contre le mur et qui surveille.
Je lève le fouet et le fais tomber une première fois doucement sur son dos. Elle reste stoïque, une seconde fois un peu plus fort, je l'ai vue frémir. Les fois suivantes, les coups sont plus appuyés et les lanières s’impriment sur sa peau. Je fais tomber celles-ci sur son dos, ses cuisses, ses fesses. Elle y prend un plaisir fou et moi aussi. Je suis sûre d'être aussi trempée qu'elle. Je l'entends renifler, je jette un coup d'œil rapide à Maître qui va la voir. Elle veut continuer plus fort, elle lâche prise sous mes coups. C'est alors que Maître se joint à moi, avec un fouet identique au mien. Chacun notre tour nous faisons tomber les lanières tantôt sur ses cuisses tantôt sur son dos. Ma sœur se met à trembler puis plus rien. Nous stoppons net. Maître la détache et la pose sur son coussin. Il me fait signe de venir. Elle pose sa tête sur les genoux de Maître et je lui caresse le dos et les fesses puis je l’embrasse. Elle est magnifique.
Nous la laissons récupérer doucement. Je me sens soulever. Maître m'entraîne vers le banc à fessées, il m'y attache fermement. Je n'ai pas le droit au bâillon mais à une pince sur le bout de la langue. Je n'ai pas le droit au crochet mais aux boules de geisha. Ma sœur est venue s'installer face à moi, elle a une télécommande dans les mains. C'est celle des boules, elle a le pouvoir sur ma jouissance et j'aime ça.
Les mains de Maître me frôlent, je frissonne. Il entame une longue fessée manuelle, mes fesses chauffent et je les sens rougir. Je commence à baver avec la pince sur la langue. Je fixe Ma sœur, je peux lire dans ses yeux tout le plaisir qu'elle en tire de me voir sur ce banc. Je vibre intérieurement, je ferme les yeux pour garder un minimum le contrôle. Ça s'arrête, elle va jouer comme ça tout le long de ma séance. Je tends l'oreille un bruit familier, un tintement, je souris à Ma sœur qui éclate de rire… ça vibre… Maître passe la ceinture sur mes fesses bien échauffées, les premiers coups sont donnés à intervalle régulier. Je peux les anticiper… ça vibre… mon corps commence à parler pour moi, j'en veux plus. La cadence devient irrégulière tout comme l'intensité… ça vibre… je perds pied… je supplie pour qu'elle arrête.
Maître vient alors devant mon visage ruisselant de larmes, il est sadique et ne veut pas me donner l'autorisation de jouir. Il me détache, m’aide à me relever et me ligote les mains aussitôt suspendues au-dessus de ma tête… ça vibre (la garce elle continue)… Maître vient alors poser des pinces partout sur mon corps de sorte à faire un dessin que seuls Lui et elle peuvent voir.
Maître manie la cravache mieux que personne, il tapote doucement pour enflammer mon corps. Sans prévenir il tape un grand coup sec sur une pince. La douleur est vive tant par le coup de cravache que par le détachement de la pince…ça vibre… il s'en donne à cœur joie et Ma sœur aussi qui ne cesse de faire vibrer les boules. Les derniers coups de cuir et vibrations m'emmènent au 7ème ciel. Malgré moi, je coule. Malgré moi, je pleure. Malgré moi, je lâche prise.
Ça ne vibre plus, ça ne frappe plus. Je suis contre le torse de Maître, cet instant câlin. Ce torse il m'est réservé, je m'y sens bien. Je lui dépose un baiser sur la joue puis sur la bouche. Ma sœur se lève et vient m’enlacer.
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